Diversification alimentaire : les quantités d’aliments lors de la diversification alimentaire
Les légumes sont les premiers aliments que l’on introduit lors de la diversification alimentaire, les fruits suivent généralement.
A partir de 6 mois, on donne généralement 100g de légumes cuits (haricots verts, épinards, courgettes sans pépin ni peau, blanc de poireaux, carottes).
Ils peuvent être donnés au repas de midi, en complément du lait, au biberon ou à la petite cuillère.
15 jours plus tard environ, on peut introduire 100g de fruits environ (poires, pêches, bananes, fraises…) en compote mais sans ajout de sucre, à midi, ou en complément du biberon ou de la tétée de l’après-midi.
Vers 7 mois, on peut introduire les féculents en commençant par la pomme de terre, 50g dans les purées de légumes.
Les laitages natures peuvent être introduits peu après : 1 demi pot suffit au début, attention aux petits suisses, très riches en protéines, n’en proposez pas tous les jours.
Vers 7 à 8 mois, c’est au tour des viandes et poissons, mais attention, bébé n’a besoin que de très faibles quantités ! 15g par jour suffisent (2 c. à café) ou ½ jaune d’œuf.
A partir de 8 mois, on introduit les matières grasses : 10g par jour pour commencer.
Le fromage peu être donné à la place du laitage de temps en temps, à raison de 15g par portion.
N’hésitez pas à consulter ce tableau sur la diversification alimentaire pour vérifier les quantités suivant l’âge de bébé.
Plus d’infos sur la diversification alimentaire sur mon blog.
Bonjour Aurélie,
c'est sympa de donner ces indications, qui peuvent certainement rassurer des mamans un peu perdues, mais pardon, moi tous ces chiffres ça me choque...
Il est largement prouvé que l'enfant (et normalement l'adulte aussi) sait intuitivement (via les signaux envoyés par son corps) quelle quantité d'aliment il a besoin de manger en fonction de tels de ses besoins. Ainsi selon les jours, il aura besoin de davantage de laitages, de davantages de vitamines, de fibres, de protéines etc. C'est en fonction de ses besoins énergétiques et fonctionnels qu'il doit se nourrir. Mesurer les portions me paraît tout à fait artificiel, car autant on peut lui proposer pile la bonne portion, autant on peut lui proposer trop (ce qui n'est pas gênant dans la mesure où on ne le force pas à finir son assiette), autant on peut sans le vouloir le restreindre, lui donner en insuffisance un aliment par rapport à ses besoins du moment.
Il est primordial que les besoins du corps guident les apports nutritifs car c'est à cette seule condition que l'individu (bébé, enfant ou adulte) mangera les quantités nécessaires et suffisantes, lui permettant de couvrir exactement ses besoins, ni plus, ni moins.
J'ai allaité ma puce 16 mois (diversifiée à 6mois1/2 et sevrée d'elle même) et quand j'ai commencé la diversification j'ai continué sur la lancée de l'allaitement: la laisser choisir ses portions (je limite juste les protéines sur lesquelles elle est TRES gourmande) A 26 mois, elle est mesure 98 cm pour 13 kg... J'ai pu constater qu'elle équilibrait naturellement ses prises alimentaires dans le temps. Si un jour elle ne consomme aucun laitage, le lendemain elle en demandera davantage. Et il en va de même pour tous les aliments : autorégulation! Certains jours elle n'avale quasiment rien, d'autres c'est une vraie ogresse! peu importe...ses résultats de croissance prouvent que ça marche. Mon pédiatre soutient tout à fait cette démarche, très naturelle.
Dans cette période d'obésité grandissante, les travaux des équipes du GROS (Dr Zermarti, Dr Apferdorfer etc.) vont exactement dans ce sens : écouter son corps et se laisser guider par ses signaux pour s'alimenter au plus près de ses besoins. J'ai un peu du mal quand j'entends des nutritionnistes partir dans cette direction d'alimentation mesurée, qui a prouvé ses limites puisqu'elle ne parvient pas ni a enrayer cette épidémie de surpoids, ni à maintenir des amaigrissements dans le temps. (la très grande majorité des régimes est suivie d'une reprise de poids supérieure à celle perdue, simplement parce que ce n'est pas une question d'hébitudes alimentaires, mais bel et bien de surdité face à nos signaux naturels : faim, satiété, rasasiment, gourmandise, envie...)
Une très précieuse lecture pour l'alimentation en général et celle des bébés et des enfants en particulier : le hors série de 60 millions de consommateurs d'avril-mai "mincir avec plaisir" Pour vous réconcilier avec l'alimentation et vous débarrasser de vos inquiétudes pour vous et vos bébés/enfants/ados.
Tout ceci étant dit, je ne parlerai pas du contenu du tableau, pour lequel je ne suis pas d'accord, tel l'introduction des céréales qui n'est pas du tout un passage obligé, une diversification qui démarre à 5 mois alors que l'OMS préconise d'attendre les 6 mois révolus, de la pomme de terre à 7 mois alors qu'on peut tout à fait commencer la diversification par des purées légumes/pdt, sans parler des yaourts spéciaux bébés dont tout le monde sait que ce sont avant tout des produits marketing, qui complètent avec des vitamines et autres minéraux inutiles dans le cadre d'une alimentation équilibrée qui risquent d'arriver à un surdosage, comme on a pu le faire il y a quelques années avec le fluor...
J'espère que tu ne prendras pas ça contre toi, cela n'a absolument rien de personnel. Je donne juste mon avis, parce que je pense que tout n'est pas bon à prendre dans ce que tu dis.