Bonsoir,

J' ai lu avec grand intérêt, le problème de votre amie. Moi même je suis ex boulimique, mais je voudrai avant tout vous dire, que je m' en suis guérie toute seule. Mais attention ! chacune vit son problème bien à elle.

Vous savez, il faut qu' elle soit prête dans sa tête pour y arriver. A t-elle de la famille, si vous êtes son amie, c' est déjà un premier pas de vous en parler.

Moi je sais que j' ai mis des mois à en guérir, cela n' est pas venu comme ça d' un coup de baguette magique. Déjà ! je voudrai savoir, sa boulimie date de quand ?

Cela remonte t il à l' enfance ?  n' a t elle pas eu un choc émotionnel étant petite ?

Pour ma part, ma boulimie a été un choc émotionnel, datant de l' enfance, ensuite il y a 3 ans 1/2 je perdais ma petite mère, ensuite mon mari, et dernièrement mon papounet. Je peux vous dire, que j' ai connu l' enfer de la boulimie. 9 à 10 crises de boulimies avec vomissements. J' ingurgitais, des kilos de marchandises, sucré, salé, froid, craquant, croquant, chaud, ensuite j' avalais un litre entier de coca cola, j' attendais, 10 minutes, et ensuite aux toilettes. Je me faisais tellement vomir, je m' appuyais sur le bas du ventre, j' enfonçais, ma  main, dans tout le fond de ma gorge, jusqu' à me faire saigner. Ensuite je me repesais, j' étais contente, j' avais maigri, je faisais ça sans fin. Et puis quand la journée avait passée, j' étais affamée, affamée, que je remangeais, mais pendant ce temps là, je ressassais toutes mes misères. Et je faisais cela toute seule. Seulement quand j' étais invitée, je mangeais, et oup's je recommençais, car mon cerveau n' acceptais pas, que je me remplisse. Et puis je dois vous avouer aussi, que c' était une vengeance, je me vengeais, parce que c' était pas juste, que les piliers de ma vie, soit partis, me laissant. J' avoue, que maintenant j' ai compris, que je m' auto détruisais petit à petit.

Et puis un jour, pour qui pour quoi, j' ai pensé aux miens, au ciel, qu' ils seraient tristes de me voir comme ça. Et j' ai commencé par espacer mes crises, de tout sens, j' avais compris une chose, c' est que je me faisais vomir, mais si je remangeais je regrossissais. Je ne pouvais pas tenir la route comme ça, j' ai commencé par être fatiguée, des vertiges, des malaises, mes cheveux commençaient à tomber, impossible de tenir debout.

Donc j' ai arrêté tout ça, puis je suis allée voir, une doctoresse, j' ai parlé de mon problème, j' avais pris 60 kilos, suite à tout cela. Elle m' a fait faire une prise de sang, oh la lala, taux de glycémie, avait monté, donc programme alimentaire sans sucre.  Je peux vous dire, qu' à ce jour, j' ai repris confiance en moi, je la vois tous les mois, elle est formidable, et le programme que je suis actuellement, me réussit, en un mois, j' ai changé de 2 tailles de pantalon, je dois aller me faire peser le 6 novembre prochain, et j' ai hâte, je revis. J' ai dit ADIEU OUI ADIEU A LA BOULIMIE

Si vous avez besoin d' aide, n' hésitez pas, je serai là pour vous aider,

ELLE EST BELLE LA VIE !!!!!

C'est essentiel d'être à l'écoute. Par contre, je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'essayer de l'empécher de vomir. Quand quelqu'un fait ça, c'est suite à des pulsions assez violentes et sur le moment, on ne se contrôle pas, même face à des arguments raisonnables. Il ne faut pas qu'elle se sente juger, elle a besoin de ta patience et de ton écoute.

La seule personne qui peut réelleent l'aider à mettre définitivement fin à tout ça, c'est un psy. Elle a déjà fait le premier pas en venant te parler.

Essaie peut-être de l'orienter vers un spécialiste tout en lui expliquant que tu seras quand même là pour l'aider et la soutenir, qu'elle n'ait pas l'impression que tu te décharges du problème.

Bon courage