Historique
Le 22 février 1856, lors d'une séance du conseil municipal, le Sénateur Vaïsse, Préfet et Maire de Lyon, fit admettre la nécessité d'aménager pour les lyonnais un nouvel et vaste espace de détente. Le domaine de la Tête d'Or (105 hectares) fut donc acheté à cet effet aux Hospices de Lyon. Les élus lyonnais ont pour ambition «d’offrir la campagne à ceux qui n’en ont pas». Les travaux commencèrent en 1857 et prirent 5 années. La conception fut confié aux frères Eugène et Denis Bühler, paysagistes alors très en vogue qui le composeront autour d’un lac creusé pour l’occasion. Les allées sont dessinées en vastes courbes douces, des perspectives sont dégagées à partir des entrées et autour du lac, et sont valorisées par des choix judicieux d’arbres aux ports et au feuillage très typés. Denis Bühler dessinera également les bâtiments, les serres et le mobilier.
Les roseraies
Un des attraits de ce parc immense situé au milieu de la ville, véritable poumon vert au milieu de la pollution, est sa roseraie. Je devrais dire ses roseraies.
La Roseraie Internationale de Lyon s'étend sur 40 000 m² et compte 30.000 rosiers répartis en 350 variétés. A la bonne saison, c'est un enchantement de couleurs, de formes différentes, de beauté. Ma photo est malheureusement prise en fin de saison un jour gris .... mais elle donne une idée de cette roseraie au moment de sa splendeur.
En plus de la roseraie internationale, il y a l'ancienne roseraie de concours créée en 1930 qui perpétue la tradition et le savoir-faire des rosiéristes lyonnais. Cette petite roseraie se situe au centre du parc, non loin de la place et du théâtre de Guignol.
Il existe également une roseraie botanique qui retrace l'histoire et l'évolution des roses cultivées, et compte plus de 400 variétés horticoles. Présent seulement dans l'hémisphère nord, le genre Rosa (nom latin du rosier sauvage ou églantier) compte environ 150 espèces distinctes. Le jardin botanique en présente une centaine d'espèces issues de graines recoltées dans la nature.