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La France bientôt en XXL ?
publié le 04/04/2008 à 10:26 |
L’obésité, un sujet d’actualité. Il s'agit maintenant d'une épidémie mondiale, qui touche tous les âges et toutes les classes sociales. J’ai fait quelques recherches dont je vous livre ici les conclusions.
En Amérique
Selon une étude américaine du groupe de recherche, Trust for America’s Health, l’obésité ne cesse de croître dans 31 états. Ainsi 34% de la population générale est obèse.
L'embonpoint grandissant de l'Amérique se mesure à de petits riens : telle compagnie de transport, à Washington, a augmenté de
Aujourd'hui, un maxi-gobelet individuel délivre jusqu'à 620 ml. Les habitudes alimentaires sont pointées du doigt, ainsi que le matraquage publicitaire : au cours d'une année, un enfant verrait jusqu'à 10 000 publicités cherchant à faire vendre une boisson ou de la nourriture. En ligne de mire également, le fréquent recours aux fast-foods, bien sûr, qui ne cessent de proposer, depuis une vingtaine d'années, de plus en plus de nourriture pour un modique surcoût - une pratique que le récent documentaire de Morgan Spurlock, « Super Size me », a dénoncée.
En Europe
Selon un rapport de l’International Obesity Task Force (IOTF) rendu public en mars 2005, un enfant sur 5 est en surpoids ou obèse en Europe. C’est dans la région méditerranéenne que l’on trouve la plus forte prévalence : certains pays présentent même une proportion d’enfants en surpoids supérieure à celle des Etats-Unis.
Les experts notent une accélération rapide de l’augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité : soit 400 000 jeunes Européens en surpoids ou obèses en plus chaque année.On parle de désastre sanitaire :en effet, près de deux tiers des enfants obèses le restent toute leur vie, ce qui pourrait réduire de plusieurs années leur espérance de vie…
Comment évoluent le surpoids et l’obésité en France ?
Les résultats de deux études, l’enquête nationale nutrition santé – ENNS – réalisée par l’Institut de veille sanitaire – INVS - et une autre de l’Institut national du cancer- INCA - réalisées en 2006-2007 montrent :
De plus, l'étude de 2006 confirme des disparités géographiques relevées lors des précédentes enquêtes. Le Nord reste ainsi la région la plus touchée (18,1%) suivi par l'Est et le Bassin parisien.
Les études OBEPI menées tous les 3 ans depuis 1997 sur un échantillon national d’adultes (par déclaration téléphonique) entre 2003 et 2006, montrent une tendance au ralentissement de la courbe de prévalence d'obésité qui concerne essentiellement les catégories aisées de la population.
Avec un recul de neuf ans, l'enquête ObÉpi permet déjà d'observer un « effet générationnel ». C'est-à-dire qu'à un âge donné, les jeunes générations ont un indice de masse corporelle supérieur (de 5 à 10%) à celui de leurs aînés. En clair, cela signifie que l'obésité arrive plus tôt dans la vie.
L'un des objectifs annoncés par le gouvernement, en janvier 2006, dans le cadre de son deuxième programme « nutrition santé », est de « réduire de 20% l'obésité de l'adulte et d'interrompre l'augmentation de la prévalence de l'obésité chez les enfants ».
Mais plusieurs questions me viennent à l’esprit, « en vrac », et il y en a sûrement d’autres !
Sommes-nous victimes de la malbouffe ?
Comment associer les industries agro-alimentaires à la réduction de la prévalence de l’obésité ?
Quels citoyens sommes-nous face à la pléthore d’aliments proposés dans les étals ?
Quels messages pratiques faut-il délivrer pour enrayer cette épidémie ?
Qu’en est-il du choix individuel, en somme faut-il faire maigrir tous les « gros » ?
Quel avenir proposons-nous à nos enfants dans une société comme la nôtre ?
Faut-il maigrir à tout prix ?
Quelle prise en charge proposons-nous aux personnes désirant perdre du poids ?
Notre gastronomie nous « sauvera-t-elle » ?
Brillat-Savarin a écrit : « La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.» ………..
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La question se pose parfois, faut-il vraiment chercher à maigrir ?
Est ce que ça vaut le coup d'être au régime presque "toute sa vie", ( je pense à celles et ceux qui font le yoyo pendant des années) au risque de le vivre difficilement, et d'y perdre sa joie de vivre à force de frustrations ?
S'accepter avec son surpoids est parfois difficile aussi alors je comprends bien les personnes qui cherchent à en perdre.
Je me dis qu'il serait intéressant déjà, de faire la paix avec soi même et sa nourriture pour pouvoir aller de l'avant. Et là justement le poids pourrait changer car l'état d'esprit ne serait plus le même.
je doit dire que la lecture de votre graphique m'a fait pensé à mon parcour. au début (1997 j'avais un lèger surpoids) alors j'ai fait l'erreur que je regrette aujourd'hui : J'AI COMMENCE A FAIRE DES REGIMES. résultat au lieu de perdre les 10 kg que je pensais avoir en trop, en 2008 j'en ai GAGNE 16 en plus soit un total de 26 kg de trop. alors FAUT - IL VRAIMENT FAIRE DES REGIMES OU FAUT-IL S'ACCEPTER COMME ON EST ???
Et mes autres questions, elles ne vous inspirent pas :) ou vous n'osez pas ? :)
une société plus apaisée
des puissants moins puissants
un beau programme effectivement.
les contraintes sociales font que finalement on ne dispose peut être pas assez de temps pour soi et le stress qui se greffe là dessus n'arrange rien.
raison de plus pour que chacun et chacune ne se laisse pas envahir par l'extérieur et essaie de penser aussi à son bien être.
Bonne fin de dimanche Flo !
je comprends ta déception.
je trouve le concept du jardin ouvrier super intéressant et c'est bien dommage que ce ne soit pas plus répandu !
J'ai grandi à la campagne et mes parents n'achetaient pratiquement aucun légumes et faisaient énormément de jardin..
Mais maintenant, je suis "à la ville" et faire un potager sur mes rebord de fenêtre, c'est pas vraiment commode...
Je voulais faire une demande de jardin ouvrier, réponse : les couples et personnes en retraite sont prioritaires et attendent jusqu'à 8 ou 9 ans... Sans doute que les personnes seules sont incapables de jardiner ou bien ne doivent pas manger de bons légumes (c'est vrai qu'on ne sert à rien et qu'on peut laisser notre place :-/)
moralité : j'attendrai d'être en retraite pour bien manger...:-))
Sinon, les protéines c'est vrai que je n'en mange pas autrement que sous forme de pâtes ou de substituts de repas... Je vais remédier à tous ça! Merci pour tous ces conseils!!! Bizou
J'ai grandi aussi avec les légumes du potager, je suis tout à fait d'accord avec toi pour le goût, un simple ajout (léger) de sel les sublime...tandis que ceux achetés en supermarché (et parfois même au marché) n'ont aucun goût et j'y ajoute souvent pas mal d'épices ou d'herbes... Bon week-end !
Si tu regardes mes menus sur mon blog, tu verras que je me fais 4 repas par jour: en général le matin, c'est un bon bol de céréales avec du lait + 1 fruit parfois, le midi, pâtes protéinées avec des épices et de l'huile d'olive, à 16h, je mange un fruit et le soir, c'est là où tu vas tiquer, je me fais un substitut de repas! Voilà!
Dis moi ce que tu en penses, mais je sais déjà que tu vas me dire: "où sont les légumes?"... et bien, j'aime pas ça!!!
Bizou