Forum forme et santé › Problèmes médicaux

Avertissement : Les opinions exprimées dans ce forum sont celles des membres d'aujourdhui.com. Avant de suivre un conseil extrait d'une discussion, veuillez le valider avec votre médecin traitant !

Commenter ajouter aux favoris signaler un abus
Créer une nouvelle discussion
Commenter ajouter aux favoris signaler un abus
Créer une nouvelle discussion
Commenter ajouter aux favoris signaler un abus Créer une nouvelle discussion
posté par roseline7 le 17-03-2009 à 11:16

Voir le profil

les vegetariens ont moins de cancers ...voir comment eviter d avoir le cancer colorectal

Cancer colorectal

Voir la section spéciale Cancer


 

Description médicale

Le cancer du côlon et celui du rectum sont du même type et, pour en parler globalement, on utilise le terme « cancer colorectal ». Chez les hommes, c'est le plus répandu après les cancers du poumon et de la prostate; chez les femmes, il suit immédiatement le cancer du sein. Au Canada, environ 16 600 personnes en sont atteintes chaque année.

Lorsque le cancer colorectal n'est pas traité assez rapidement, il peut se propager vers le foie, les glandes lymphatiques et d'autres parties de l'organisme. Les tumeurs croissent lentement, mais comme les symptômes n'apparaissent qu'à un stade avancé de la maladie, les soins requis arrivent souvent très tard dans le processus; 10 % des mortalités dues au cancer lui sont attribuées. Lorsqu'il est dépisté à un stade précoce, le pronostic est grandement amélioré.

Seul un très faible pourcentage de ce cancer est d'origine génétique ou héréditaire.28 Selon les organismes de recherches, si les mesures de dépistage précoces étaient adoptées par tous, un nombre considérable de décès attribuables au cancer colorectal pourrait être évité.

Symptômes

  • Ballonnement abdominal et flatulences.
  • Douleurs à l'estomac, douleurs abdominales.
  • Défécation douloureuse, matières fécales rétrécies.
  • Sang dans les selles.
  • Anémie, fièvre, perte de poids.

Personnes à risque

  • Sexe. Les hommes sont légèrement plus à risque que les femmes.
  • Âge. La maladie frappe surtout les personnes de plus de 50 ans. Dès la trentaine, le risque double tous les dix ans.
  • Maladie du côlon. Un antécédent personnel ou familial de maladie du côlon (comme la colite ulcéreuse) augmente le risque.
  • Polypes. Généralement, les polypes (qui sont de petites excroissances charnues) au rectum ou au côlon ne sont pas cancéreux, mais ils peuvent le devenir. Par ailleurs, il existe une affection transmise génétiquement appelée polypose rectologique diffuse, qui se manifeste par un très grand nombre de polypes; ceux-ci deviennent inéluctablement malins.
  • Cancer. Les femmes ayant déjà souffert d'un cancer du sein, de l'endomètre ou de l’ovaire sont plus à risque que l'ensemble des femmes.

Facteurs de risque

  • Alcool. Différentes études ont établi un lien entre la consommation d'alcool et le cancer du côlon.1 Deux consommations d'alcool ou plus par jour augmenteraient le risque pour les hommes; ce qui équivaut, pour les femmes, à une consommation ou plus. Les personnes à risque ont tout avantage à réduire leur consommation, sans quoi il serait indiqué de prendre des suppléments d'acide folique; quelques recherches ont en effet démontré que les méfaits de l'alcool seraient partiellement contrés par cette mesure.2
  • Manque de fer. L'anémie résultant d'une déficience en fer accroît les risques de développer ce type de cancer.3
  • Manque de lumière naturelle. Il semble que les risques de contracter un cancer du côlon soient plus élevés dans les régions du monde où les gens sont moins exposés à la lumière naturelle. Selon une revue des recherches, une exposition régulière au soleil empêche la croissance de cellules cancéreuses dans le côlon et réduit substantiellement la mortalité associée au cancer du côlon.4 On croit que l'effet protecteur serait dû au mécanisme par lequel le soleil entraîne la production de vitamine D. Il faut, évidemment, protéger la peau avec un écran solaire adéquat.
  • Sédentarité. Selon une analyse des recherches, 13 % des cancers du côlon pourraient être attribués à un mode de vie sédentaire.5
  • Sucre. Selon des études préliminaires, la consommation de sucre et d'aliments qui en contiennent augmente le risque du cancer du côlon.6 Il ne faut pas négliger la grande quantité de sucre caché que contiennent les aliments industriels, que l'on retrouve sous les appellations dextrose, lactose, fructose, sirop de malt, sirop de maïs, etc.
  • Tabagisme. Surtout ceux qui ont fumé pendant de nombreuses années.
  • Viandes. Selon une analyse de 13 recherches, la consommation de viande semble associée à des risques plus élevés. Les risques augmenteraient proportionnellement à la consommation.7 Par ailleurs, plusieurs recherches ont démontré un lien significatif entre la consommation de viande rouge et le cancer du côlon.8,9 Selon une étude présentée à la European Conference on Nutrition and Cancer en juin 2001, la consommation de viandes rouges entraînerait, en cours de digestion, la formation de radicaux dont certains sont réputés cancérigènes. On a observé que plus la consommation est importante, plus le risque de cancer du côlon augmente.10 La majorité des médecins, recommandent aux personnes qui souhaitent réduire leur risque de cancer du côlon de ne pas manger de viande rouge ou, tout au moins, d'en limiter sensiblement la consommation.
  • Viandes cuites à très haute température. Les très hautes températures provoquent la création des composés cancérigènes lors de la cuisson des viandes (notamment en friture ou au barbecue), composés qui ont été associés à un risque élevé de cancer colorectal.11

Prévention

Mesures de dépistage

Se soumettre à un test de dépistage du cancer colorectal augmenterait les chances de survie. Des études révèlent que si le test de dépistage était systématique, comme le suggère la Société canadienne du cancer, le taux de mortalité serait réduit de 15 % à 33 %.

Le Comité national sur le dépistage du cancer colorectal du Canada a émis les recommandations suivantes dans un rapport paru en mai 2002 44 :

- dépistage systématique pour tous les adultes âgés de 50 à 74 ans;
- test de dépistage aux deux ans : recherche de sang dans les selles;
- si ce premier test est positif : une coloscopie ou une sigmoïdoscopie à sonde souple avec un lavement baryté, pour investiguer davantage.

Note. Les recommandations peuvent différer pour les personnes dont l'histoire familiale prédispose à un cancer colorectal. Dans ce cas, se renseigner auprès de son médecin pour établir la meilleure stratégie préventive.

 

Mesures préventives de base

Activité physique

De façon constante, la sédentarité a été associée à un risque élevé de cancer colorectal. Les recherches démontrent qu'il est probable que l'activité physique (professionnelle, sportive ou de loisir) opère selon plusieurs mécanismes biologiques pour inhiber la carcinogenèse38,39.

Alimentation

Plusieurs synthèses de recherches concluent que l'alimentation est un moyen efficace de prévenir le cancer colorectal.35-37 Outre les facteurs de risque cités plus haut qu'il faut réduire, voici les principales recommandations alimentaires.

Calcium et produits laitiers. Grâce à plusieurs recherches sur le sujet, on croit qu'un apport adéquat en calcium, grâce à des produits laitiers faibles en gras, permettrait de réduire l'incidence du cancer colorectal. Le calcium semble contrer la prolifération anormale de cellules sur la paroi interne du côlon.22,32 Le calcium sous forme de supplément pourrait aussi être efficace en prévention, voir ci-dessous Prévention par les suppléments.

Acides gras oméga-3. Des études épidémiologiques indiquent que la consommation de poisson gras réduit légèrement le risque de cancer colorectal30. Le poisson est une importante source d'oméga- 3.

Ail. Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien inversement proportionnel entre la consommation d'alliacées (ail (psn), oignon, poireau, etc.) et l’incidence de certains types de cancers (estomac, colorectal, etc.)12. Les chercheurs tentent de comprendre les mécanismes de cet effet protecteur potentiel.

Crucifères. En plus de leur apport non négligeable en fibres alimentaires, plusieurs légumes contiennent des substances spécifiquement aptes à combattre plusieurs cancers, dont celui du côlon. Diverses études ont démontré l'action particulièrement bénéfique du chou et des autres membres de la famille des crucifères : brocoli, choux de Bruxelles, chou-fleur, etc. La prévention que confèrent ces légumes serait attribuable à leur teneur en indole13.

Fibres. Malgré que des études aient donné des résultats contradictoires à cet effet, des chercheurs ont affirmé, lors de la European Conference on Nutrition and Cancer (2001)10 qu'une diète pauvre en fibres augmente de 40 % les risques de développer un cancer du côlon. Les experts recommandent une consommation quotidienne de 25 g de fibres. Les aliments qui en contiennent le plus sont les fruits et légumes, les céréales entières, les légumineuses ainsi que les noix. Parmi les céréales « industrielles », les céréales de type All Bran sont une source appréciable.
Une revue de 37 études épidémiologiques et de 16 études de cas appuie l'idée d'une protection conférée par une alimentation riche en fibres. Toutefois, les auteurs ne sont pas en mesure de dire si les bienfaits tiennent aux fibres elles-mêmes ou à d'autres composés actifs des légumes.31

Huile d'olive. Certaines données portent à croire que les personnes dont l'alimentation est élevée en huile d'olive ont moins de risques de développer un cancer colorectal.14 L'huile d'olive semble également contribuer à réduire les modifications aux muqueuses colorectales et la formation de polypes, deux facteurs qui jouent un rôle dans le développement du cancer.

Fruits et légumes. Les épinards, la laitue, les tomates, les carottes, les oranges, le céleri et les légumes verts en général assurent une bonne prévention grâce aux caroténoïdes qu'ils renferment, dont deux - la zéaxanthine, mais surtout la lutéine - qui protègent contre le cancer du côlon. On ne sait pas si les suppléments de lutéine offrent une telle protection.15 Par ailleurs, l'acide salicylique naturel contenu dans les fruits et légumes pourrait aussi offrir une protection. Des chercheurs ont observé que les gens prenant régulièrement de faibles doses d'aspirine (dont le principal composé actif est l'acide salycilique) étaient moins sujets à avoir le cancer colorectal.21,46

Soya. On a beaucoup étudié l'impact du soya sur la prévention des cancers du sein et de la prostate, et un peu sur le cancer colorectal. Pour le moment, les données ne sont pas concluantes chez les humains, mais des expériences in vitro ont révélé que des composantes du soya, les isoflavones, peuvent entraver la croissance des cellules du côlon.17

Vitamine C de source alimentaire. Les personnes qui consomment assez de fruits et de légumes pour obtenir 200 mg par jour de vitamine C semblent être moins à risque de développer un cancer du côlon. Toutefois, les suppléments de vitamine C ne semblent pas apporter le même bénéfice.18

Pour en savoir plus sur l’alimentation anticancer, voir la Diète sur mesure: cancer, conçue par la nutritionniste Hélène Baribeau.

Médicaments

Acide acétylsalicylique. L'Association médicale du Canada indique que la prise d'un comprimé par jour d'acide acétylsalicylique (Aspirin®) pourrait conférer une certaine protection. Les données épidémiologiques révèlent que les personnes prenant souvent de l'aspirine sont moins atteintes de cancer colorectal.21 L'acide salicylique est la composante active de l'aspirine et se trouve dans un certain nombre de fruits, légumes et autres plantes (surtout dans le saule blanc).

 

Traitements médicaux

Les résultats du traitement sont intimement liés à la rapidité d'intervention. Dans l'ensemble, 50 % des patients recevant les soins médicaux appropriés ont une survie de plus de deux ans; chez les patients de moins de 45 ans, la survie dépasse généralement une dizaine d'années.

Chirurgie

En cas de tumeur du côlon ou du rectum, une chirurgie radicale s'impose. Pour ce faire, on ôte la partie atteinte et, si nécessaire, on pratique une dérivation de l'intestin appelée colostomie (anus artificiel relié à des poches adhésives interchangeables).

Radiothérapie et chimiothérapie

Ces traitements sont souvent nécessaires pour éradiquer les cellules cancéreuses qui auraient déjà migré.

Anticoagulants

Récemment, les recherches semblent indiquer que l'héparine (un inhibiteur de la coagulation) pourrait aider à prévenir les métastases cancéreuses.17 Certaines données à cet effet concernent spécifiquement le cancer colorectal.18,19

Approches complémentaires

En prévention

Efficacité probable

Calcium.

Voir la légende des symboles

Efficacité incertaine

Acide folique, sélénium.

 

Efficacité probable Calcium. Il se pourrait que la prise de suppléments de calcium soit bénéfique aux personnes souffrant de polypes au côlon, un état précancéreux. C'est du moins ce que suggèrent deux essais cliniques contrôlés et randomisés portant en tout sur 884 sujets, suivis durant 12 à 48 mois43,47. Toutefois, des études épidémiologiques ont donné des résultats contradictoires40-42. Par ailleurs, il semble que les personnes à risque dont l'alimentation contient déjà un apport suffisant en calcium n'obtiendraient aucun bénéfice à prendre ces suppléments32.
Dosage

Il semble que l'organisme ne puisse absorber plus de 500 mg de calcium à la fois. Par conséquent, on recommande de prendre les suppléments par doses de 500 mg, deux ou trois fois par jour, avec les repas.
Note

Pour bien absorber le calcium, l'organisme a besoin de vitamine D.

Efficacité incertaine Acide folique (vitamine B9). Les résultats de deux études épidémiologiques indiquent qu'une supplémentation prolongée en multivitamines renfermant de l'acide folique est associée à un risque moindre de cancer du côlon chez les femmes19,20. Une méta-analyse publiée en 2005 s’est penchée sur sept études de cohorte et neuf études cas contrôle : les auteurs ont conclu que le folate, sous forme alimentaire, pouvait avoir un léger effet protecteur contre le cancer du côlon45.

Efficacité incertaine Sélénium. Les études épidémiologiques concernant l’association entre l’apport en sélénium et la prévalence du cancer colorectal ont donné des résultats contradictoires. Les résultats finaux du NPC Trial mentionné ci-dessus indiquent une réduction de l’incidence des cancers de ce type chez les sujets ayant pris 200 µg de sélénium par jour (sous forme de suppléments) durant sept ans. Cependant, cette réduction n’est pas tout à fait statistiquement significative et concerne essentiellement les hommes, car le NPC Trial en comptait 75 %23.

 

Voir la fiche Cancer pour les approches complémentaires applicables au cancer en général.

L'opinion de notre médecin

La majorité des cancers colorectaux est évitable par des modifications des habitudes de vie telles que décrites ci-dessus. Une investigation poussée s'impose pour tout saignement rectal ou sang dans les selles après 40 ans, même si une autre cause (comme les hémorroïdes) est possible.

 

Dr Paul Lépine, M.D., D.O.

Sites d’intérêt

Canada

La Société canadienne du cancer
www.cancer.ca

La Fondation québécoise du cancer
www.fqc.qc.ca

France

Guerir.fr
Créé par le Dr David Servan-Schreiber, psychiatre et auteur, ce site Internet met l’accent sur l’importance d’adopter de bonnes habitudes de vie pour prévenir le cancer. Il se veut un lieu d’information et d’échanges sur des approches non conventionnelles pour lutter contre le cancer ou le prévenir.
www.guerir.fr

États-Unis

Le CancerNet et L'Office of Cancer Complementary and Alternative Medicine
Ces sites (en anglais) du National Cancer Institute (États-Unis) contiennent de nombreuses pages sur les traitements alternatifs.
www.cancer.gov
www3.cancer.gov

International

Le Centre international de recherche sur le cancer
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) (L’International Agency for Research on Cancer (IARC)) est membre de l'Organisation mondiale de la Santé.
www.iarc.fr

Groupes de soutien

Consulter la liste des groupes de soutien Cancer.



1 - 6 de 6
  • «
  • 1
  • »
posté par roseline7 le 08-09-2009 à 18:18

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

roseline7 le 21-03-2009 à 06:24

 

 je ne regrette pas d etre devenue vegetarienne !!!c est bon pour la santé ,,,

c est bien pour les animaux et ca revient beaucoup moins cher dans le cadis ..

posté par roseline7 le 21-03-2009 à 06:24

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

 

posté par roseline7 le 20-03-2009 à 18:17

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

 

 

     oui c est vrai que tu as raison .....meme bio  et bien on tombe malade aussi ..

 par exemple en bio  le saumon fumé n est pas bon pour la santé  tout ce qui est fumé   s accroche dans notre organisme  pas bon du tout !!!!

    quand on a mal mangé etant jeune aussi  et bien  parfois meme si on change notres facon de faire et bien cela peut etre trop tard comme m a dit un medecin generaliste et medecine chinoise traditionnelle ....

   maintenant je suis vegetarienne  ,,mais je continue a manger du chocolat ,des gateaux  bref  j essaie de reduire les cochonneries en ayant des petits plaisirs a coté meme si je sais que c est pas tres bon .....

posté par roseline7 le 18-03-2009 à 19:46

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

   bon je suis la seule a m occuper de ma santé ..et tout les autres veulent juste rentrer dans le bikini ????

posté par roseline7 le 17-03-2009 à 19:27

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

 

posté par roseline7 le 17-03-2009 à 12:32

Voir le profil Répondre à ce commentaire signaler un abus

   dite moi ce que vous faites pour votre santé  ..pensez vous a plus tard pour ne pas souffrir ...car les cancers font vraiment souffrir...

1 - 6 de 6
  • «
  • 1
  • »




L’accès et l’utilisation du forum sont réservés aux membres d'Aujourdhui.com.
Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici.


Si vous êtes déjà membre, connectez-vous ici :

Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez ici.