Forum psychologie › Culture générale et intelligence

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posté par micheleflochic le 11-07-2010 à 13:18

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Quels livres pour l'été ?

Quels sont vos livres cet été ?

 

Bonjour. On attend toute l'année de décompresser et de pouvoir prendre le temps de faire les choses qu'on aime. L'été en est l'occasion. Sur la plage ou ailleurs quels sont les livres que vous allez dévorer cet été ?

Des polars ?

Des romans d'amour ?

Des romans d'aventure ?

Des essais ?

Des documentaires ?

 


Je vous en propose quelques-uns parfaits pour l'été

L'Oiseau de mauvais augure


Meurtre dans un jardin indien

Lexi Smart a la mémoire qui flanche

Les hommes mariés ne font pas les nuits douces



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posté par doubidouwah le 18-07-2010 à 13:05

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Mon dernier coup de coeur, j'ai adoré !!! Pour celles qui l'ont lu, je suis dans ma période italienne, je mange, je mange ! J'espère trouver la sérénité, je vais me mettre au yoga dès la rentrée !

posté par Mauviette_56 le 18-07-2010 à 08:22

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Coucou,

moi en ce moment je suis sur du Sophie Kinsella (même auteure que Lexi Smart a la mémoire qui flanche), sur la saga "Confessions d'une accro au shopping".

Sinon j'adore Meg Cabot, et j'ai aussi commencé sa trilogie "Une irrésistible envie" qui est superbe, l'héroine a d'ailleurs qq kilos en trop, on peut s'y identifier...

C'est deux sagas sont très fraiches, idéales pour l'été!

Bonne lecture à tous,

Gros bisous

Aurélie

posté par micheleflochic le 17-07-2010 à 23:37

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Tu lis beaucoup kazuyuki ?

En tous cas tu sembles passionnée !

Merci

posté par kazuyuki le 14-07-2010 à 15:40

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Voilà de quoi nous rafraîchir un peu sur la plage… Le Roman de Bergen est une saga venue du froid comme les Scandinaves savent si bien en faire ! Six volumes au total, qui nous entraînent d'un bout à l'autre du XXe siècle, mêlant chronique sociale et fresque familiale –le tout teinté d'un savant suspense ménagé par l'auteur. Et les fidèles lecteurs des polars du Norvégien Staalesen verront à la fin réapparaître leur détective bien aimé : Varg Veum…
Gaïa Editions, 596p., 21€.

L'héroïne d'A moi pour toujours est une Madame Bovary américaine… Maison cossue, mari aimant, poste de professeur estimé à l'université, Sherry Seymour a tout pour être heureuse. Mais bientôt le quotidien se fissure : son fils part étudier au loin et un étrange billet anonyme lui parvient pour la Saint-Valentin, » Sois à moi pour toujours » . Kasischke sait l'art de distiller l'étrange et cogne à grands coups dans le rêve américain. Un roman qu'on ne lâche pas de la nuit !
 Ed. Christian Bourgois, 406p., 25€.

Direction l'Afrique du Sud : Bloemfontein, petite bourgade coloniale qui vit repliée sur elle-même en cette fin de XIXe siècle. Un dandy hollandais atteint de tuberculose s'y installe sur ordre de ses médecins et peu à peu découvre les mille facettes de ces colons à l'identité vacillante, perdus entre une Europe lointaine qui les obsède et une Afrique que beaucoup persistent encore à nier. En étrange pays est une sublime découverte, grâce au style incroyablement doux et sensible de Karel Schoeman.
 Ed. Phébus, 416p., 20€.

 



La Comédie des menteurs
, polar raconté à l'envers, n'est pas qu'une prouesse technique et narrative signée David Ellis. C'est aussi et surtout un suspense brillant et complexe, où le plus menteur n'est pas forcément celui que l'on croit. Un coup de maître !
 Ed. Gallimard, coll. Série noire, 442p., 22,50€.

Seul sur la terre, dernier survivant ? Qu'importe ! Jaume Roiq Stevens va sillonner la planète, embarquant avec lui quelques alter ego chimériques, et on ne s'ennuiera pas ! Levée d'une armée de porcs nettoyeurs, libération des grands fleuves par explosion systématique des barrages… Le Dernier Monde, fiction survoltée et cinématographique de Céline Minard, vous embarquera et vous découvrirez la puissance littéraire et les talents d'écriture d'une jeune auteure. Jouissif !
 Ed. Denoël, 514p., 25€.

Dérapages non contrôlés : que vous souhaitiez explorer les affres de l'adolescence dans un camp de vacances de pom-pom girls (Rêves de garçons) ou que vous préfériez vous embarquer dans une liaison adultérine aux côtés d'une femme d'une cinquantaine d'années, universitaire, dans une petite ville des Etats-Unis (A moi pour toujours), vous ne serez pas déçus. Avec un vrai sens du suspens, Laura Kasischke ne vous emmène jamais là où vous croyez aller et observe avec brio les failles de ces univers apparemment lisses et brillants.
 Ed. Christian Bourgois, 252p., 25€.

 


Bazar Magyar ou comment renouer avec le pays de ses parents, la Hongrie, quand ces derniers sont réfugiés politiques en France. Viviane Chocas commence par les odeurs, les saveurs, le goût de la cuisine, qui restent rivés aux souvenirs d'enfance du pays lointain.
 Ed. Héloïse d'Ormesson, 128p., 16€.

A la frontière de la Norvège et la Suède, Pas facile de voler des chevaux, de Per Petterson, narre la rencontre entre un père et son fils sur un lieu de vacances. Quand un voisin lui révèle que ce dernier a été un membre actif de la Résistance pendant l'occupation de la Norvège, il ne se doute pas encore que les événements dramatiques survenus pendant la seconde guerre mondiale vont jeter leur ombre sur sa propre famille et lui ravir son père.
 Ed. Gallimard, 256p., 16,50€.

Dans sa maison, une fillette de 8 ans, mal aimée de ses parents, se réfugie sur la marche de l'escalier, et rêve, s'évade, imagine une famille idéale dans La Première Marche, d'Isabelle Minière.
 Ed. Le Dilettante, 192p., 15€.

 



Indalecio
est un splendide roman dans lequel Bernard Collet dresse le portrait de son aïeul. Indalecio est un jeune homme d'Oran, épris d'idées libertaires au début du XXe siècle, il ira à Paris rejoindre la bande à Bonnot. Condamné ensuite au bagne, il s'en échappera et se reconstruira une vie sous une autre identité au Venezuela.
 Ed. La Fosse aux ours, 224p., 19€.

La comédie satirique britannique nous offre un de ses plus beaux fleurons : Pour le meilleur et pour l'empire. James Hawes y flingue en moraliste drôle et noir l'empire, l'armée, la jungle, la politique, la télé réalité, le cynisme, les conservatismes de tous poils et en fin de compte la démission de la plus grande partie de l'humanité, anglaise ou non, prête à toutes les nouvelles formes de dictature. Drôle ? On rit à gorge serrée et déployée !
 Ed. de L'Olivier, 348p., 19,95€.

Dans la Chine actuelle, plusieurs femmes sont assassinées, portant toutes un qipao rouge. Le héros de Qiu Xiaolong, l'inspecteur Chen, toujours féru de poésie et de philosophie traditionnelles, enquête dans une Chine en mutation accélérée vers l'argent tout-puissant. De soie et de sang est le récit d'une investigation dangereuse ponctuée de somptueux festins.
 Ed. Liana Lévi, 380p., 19€.

 


 

Les aventures de Minette Accentievitch, auto-baptisé » court roman de chevalerie » , est un roman multiprises : roman féminin, roman érotique, roman psychologique. La succession de chapitres hyper courts qui bâtissent cet ouvrage, signé Vladan Matijevic, lui donne une dimension sexuellement provocante et littérairement ludique.

C'est une voix qui raconte les faits et les pensées –sur les hommes, sur leur sexe, leur cerveau (logés ici au même endroit), sur ses amants (dont un dénommé Radé Proust, hypercultivé, victime idéale de sa propre naïveté envers ces dames), sur l'époque ; c'est un personnage qui se trouve invoqué par un texte direct et nerveux, mais aussi d'une certaine préciosité très » grand siècle » mâtinée de modernité. C'est un texte en tout point excitant.
  Ed. Les Allusifs, 152p., 14€.

Pourquoi Tsunami mexicain ? Parce qu'entrer dans un livre de Joe Lansdale, c'est suivre des individus dont la morale se résume à ceci : » Le problème, c'est que quoi qu'on fasse, il faut le faire et puis passer à autre chose… »
Parce que les polars » hard boiled » de ce Texan se déroulent justement dans le Texas le plus homophobe et le plus raciste qui soit.
Parce que la doublette de personnages (récurrents, c'est ici leur dernière aventure en date) de Lansdale sont Hap Collins, un Blanc légèrement glandeur, et Leonard Pine, un Black homosexuel. Au Texas, donc.
Parce qu'à lire Lansdale, on croirait que Jim Thompson vit encore. Parce que passer du rire à l'effroi (Lansdale est un orfèvre…) est bon et fait penser à la vie.
Parce que c'est ici du vrai polar d'action, d'émotion, et de baston.
Parce que la vie est courte et que, toujours, les livres l'allongent.
  Ed. Gallimard, coll. Série noire, 152p., 14€.

 

Le héros de La jambe gauche de Joe Strummer, McCash, n'a pas de prénom. McCash est borgne et a divorcé deux fois de la même femme. C'est un ancien proche de l'IRA exilé en France. Cet Irlando-nietzschéen ne cesse de se dépasser et de faire précéder la théorie par l'action. On lui prédit la cécité, il se découvre une fille. Qui, lorsqu'il la rencontre, se trouve être LE témoin gênant d'une affaire sur laquelle est McCash. Car McCash est, aussi, un ancien flic. Cramé. Et son handicap le force à se surpasser, et à mettre sa vie au même niveau que sa mort. Comme le boiteux (véridique) et majestueux Joe Strummer.

Caryl Férey est, surtout pour ses polars politiques en pays maori, assurément la plus belle découverte du polar français de ces dernières années. Si la série des McCash est moins politique, ils permettent de mesurer la qualité des dialogues de l'auteur, la qualité de l'immersion à l'œuvre dans les pores de l'écriture, la profondeur des obsessions. Avec Férey, on est à chaque ligne entre la vie et la mort : car Férey sait raconter, mais surtout il sait écrire.
  Ed. Gallimard, coll. Folio policier, 234p., 4,10€.

 


De l'art de prendre la balle au bond, précis de mécanique gestuelle et spirituelle est un bijou d'humour et d'ironie sur tout ce que notre planète compte de toqués de la raquette, qu'il s'agisse du tennis, du squash ou du jeu de paume. J'en fais partie mais on peut apprécier la finesse d'écriture de Denis Grozdanovitch, lui-même champion de ces choses-là, tout en ignorant les règles.
 Ed. Jean-Claude Lattès, 338p., 18€.

La gloire de Bergson, essai sur le magistère philosophique de François Azouvi : un philosophe par un philosophe. Modèle accompli de la biographie intellectuelle, on y assiste à l'extraordinaire engouement public des Français dans le premier quart de siècle pour un intellectuel brillantissime.
 Ed. Gallimard, coll. NRF Essais, 391p., 22,50€.

Istanbul, souvenirs d'une ville, d'Orhan Pamuk, c'est un peu la biographie d'une cité mythique et légendaire à travers l'autobiographie d'un écrivain. Il se souvient de l'enfant qu'il fut dans la ville qui l'a fait écrivain. Le récit est truffé de photos comme dans les livres de W.G. Sebald. On y découvre le » hüzün » , variante turque de la mélancolie.
 Ed. Gallimard, 448p., 22,50€.

 

A Bonn, en ce tout début du XXIe siècle, une lycéenne surdouée et solitaire rencontre son jumeau maléfique. Signé d'une jeune romancière allemande de 30 ans et des poussières, Juli Zeh, La Fille sans qualités est un roman pleinement contemporain et magistralement maîtrisé, qui est tout à la fois une réflexion sur le nihilisme aujourd'hui et une plongée profonde dans l'univers de l'adolescence.
 Ed. Actes Sud, 472p., 23,80€.

 

Autour du récit drolatique d'un improbable voyage de Paris à Kinshasa, Jean Rolin orchestre une série de digressions autobiographiques, littéraires et politiques. De tout cela naît L'Explosion de la durite, un livre comme seul Jean Rolin sait en écrire, mélancolique et voyageur, rêveur et précis, poétique et ironique, fantaisiste et grave.
 Ed. P.O.L., 222p., 17€.

Des années 50 aux années 80, à travers le récit de son parcours intellectuel et littéraire (qui passe par le Parti communiste, puis par la participation à l'aventure Tel Quel), Jacques Henric dessine dans Politique le tableau subjectif et passionnant d'une génération tout entière, d'une époque de débats politiques et esthétiques intenses.
 Ed. du Seuil, coll. Fiction & Cie, 298p., 20€.

 

Depuis 2001, date de ma première lecture de L'Enfant du Danube, chef-d'œuvre méconnu, je le tiens, mon conseil de lecture ! Ressorti à toutes les occasion : un copain en vacances, à l'hôpital ou frappé d'aboulie devant les rayonnages d'une librairie… Tous ont droit à mon sempiternel » lis « L'Enfant du Danube' » .

Ce roman écrit par le poète hongrois János Székely retrace l'histoire du jeune Béla. Entre la glaciale campagne hongroise des années 20 et la tentaculaire Budapest des années 30, Béla raconte la vie des asservis avec désenchantement et espièglerie. Un grand roman. Dont je vous envie la découverte.
   Ed. 10/18, coll. Domaine étranger, 786p., 11€.

Jeune prodige, Dorota Maslowska a 20 ans lorsque paraît son premier roman. Véritable choc littéraire en Pologne, la jeune femme invente dans Polococktail Party une langue fascinante, celle d'un banlieusard polonais toxicomane. Immersion dans l'univers sous amphèt » de la jeunesse paumée de Pologne.
Ed. Noir sur blanc, 248p., 17€.

Mal de pierres est un roman troublant, d'une finesse incroyable. La destinée d'une femme étrange, dans une Sardaigne encore marquée par les tremblements de la seconde guerre ; ses secrets racontés par sa petite fille. Le tout servi par l'écriture simple et belle de Milena Agus. Une histoire où tout est sensuel mais rien n'est simple.
.Ed. Liana Levi, 124p., 13€.

Trés bonne et agréable lecture kazuyuki.

 

posté par micheleflochic le 11-07-2010 à 19:45

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C'est justement le point de vue des lecteurs, le bouche à oreille qui est intéressant. De toutes façons vous donnez toutes envie de découvrir !

Donc un Douglas Kennedy pour moi cet été.

posté par micheleflochic le 11-07-2010 à 15:20

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Merci les filles, Je vais puiser dans vos idées.

Bon dimanche à toutes !

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