Forum psychologie › Famille, parents et enfants

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posté par Nanako04 le 05-11-2011 à 03:21

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J'ai besoin que mon fils me préfère

Bonjour,

je me rend de plus en plus compte que j'ai énormement besoin de l'amour et l'attention de fils, chose qui n'est pas normale. J'en viens a être jalouse des moments qu'il passe avec son père, j'en suis même enervée. Encore plus quand son père balance "En ce moment Alec est toujours avec moi" j'ai l'impression de me lancer dans une "compétition" stupide de qui sera le parent préféré. Ce n'est pas sain comme relation j'en ai conscience mais j'ai besoin qu'il me préfère! Je ne sais pas si ca viens de notre histoire a savoir que j'ai eu mon fils seule, j'ai vécu ma grossesse seule et je l'ai élevé pendant un an seule. Son père et moi nous étions séparés avant de savoir que j'étais enceinte nous nous sommes remis ensemble vers ses un an et demi... Je souffre des moments qu'il passe sans moi.



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posté par nosica le 02-04-2012 à 16:29

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nosica le 02-04-2012 à 15:39

Bonjour Nanako,  

Je comprends ce que tu peux ressentir, je n'ai pas eu le même parcours que toi mais il y a quelques similitudes, j'ai moi aussi vécu ma grossesse toute seule (enfin, c'est la nette impression que j'ai eue  dans ces moments). Notre couple rencontrait des diffilcultés de communication importants et pour comble, nous nous sommes perdus en tant que couple dans notre quête de l'enfant. Des soucis de santé des deux côtés nous ont amenés à la pma et c'est à l'issue d'un combat que j'ai eu l'impression de mener toute seule que je suis enfin tombée enceinte. Mon mari n'a pas investi la grossesse comme je l'espérais et nous avons continué de nous enliser, et puis à la naissance de mon fils, j'ai été incapable de lui céder un peu d'espace. Ma relation était très fusionnelle avec notre bébé, à tel point qu'à quelques mois, il repoussait son père et ne réclamait que mes bras. C'est à ce moment que j'ai eu un premier déclic et que j'ai compris que je ne nous rendais pas service, ni à moi, ni à mon mari, et encore moins à mon fils. J'ai appris à lâcher prise progressivement et à laisser un peu de place au papa, qui cependant, ne s'est vraiment investi avec son fils qu'à l'âge de deux ans, quand, à bout de tout, à bout de nous et pour de bonnes raisons( qu'il serait trop compliqué d'exposer, ce n'est pas le sujet) , j'ai demandé le divorce.

Un véritable crève coeur , un echec monumental pour moi et pour le modèle familial tant idéalisé pour notre enfant.. le plus dur a été de vivre la garde alternée dûement réclamée par mon ex mari et validée par un premier jugement. Au début, mon fils m'a fait "payer" cette séparation prématurée et ça n'a pas été facile tous les jours, et puis j'ai fini par me replacer en tant que femme, épanouie dans mon travail et dans mon célibat, même si je vivais une semaine sur deux avec une déchirure profonde . Mon fils a pris en autonomie, et mon ex mari ne s'est jamais autant investi auprès de lui que depuis cette rupture, d'un mal il ressortait quelque chose de bien. J'ai eu mal , je me suis sentie un temps dépossédée de mon bien le plus précieux, de mon trésor, je n'avais plus droit de regard sur la manière dont l'autre l'éduquait , ni sur ce qu'il faisait une semaine sur deux; il m'a ffalu raccrocher les wagons, travailler les repères , reprendre les aquis de fin de semaine perdus la semaine suivante, un combat sans fin, jusqu'à ce que je rencontre mon nouveau compagnon.

Bref, la roue tourne toujours, les enfants sont changeants, leurs besoins aussi, il y a eu un temps où j'ai souffert de me sentir abandonnée par mon fils et où je me culpabilisais énormement d'être responsable de sa souffrance , mais il n'a jamais cessé de m'aimer, notre lien est plus fort que tout. J'ai appris à lui laisser plus de liberté, plus d'autonomie pour qu'il puisse être capable d'avoir son libre arbitre plutard, et maintenant, c'est un petit bonhomme de 5 ans qui me répète tous les jours, cent fois par jour qu'il m'aime et qu'il aime aussi son papa et aussi mon compagnon. Il se prépare d'ailleurs à avoir une petite soeur. 

Enfin, tout ça pour te dire que certes ce n'est pas simple et que je pense effectivement que ton comportement vis à vis de ton fils est lié au fait que tu t'es sentie toi-même abandonnée pendant ta grossesse , mais les petits garçons sont très calins avec leur maman en général et même s'il est dans une période où il est proche de son père (mon fils est passé par une longue passe où j'avais l'impression de ne compter que pour les soins et il était toujours après mon compagnon ou son père) , c'est qu'il a besoin de repère masculin pour bien grandir, mais tu verras, l'oedipe arrive vite et bientôt il te demandera en mariage pour plutard (lol) . 

J'espère que mon témoignage aura pu t'aider.

Bon courage à toi.

posté par nosica le 02-04-2012 à 15:39

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Nanako04 le 14-11-2011 à 08:17

Bonjour, je ne pense pas qu'un enfant puisse souffrir de l'amour de sa mère n'exagèrons rien, j'ai certes un amour démesuré mais je pense que d'autres sont biiiiiiiiiiiien plus a plaindre... Mon fils a 3 ans et ne manifeste cet interet pour son père seulement depuis quelques semaines. Je me sens délaissée et abandonnée, et bien que je sache qu'il n'est pas ma propriété j'ai du me battre pour l'avoir. Enceinte a 18 ans j'ai subi les insultes au lycée, les crises de ma mère qui voulait me trainer en Espagne, les membres de ma famille qui m'ont tourné le dos, j'ai révisé mon bac a la maternité j'ai passé mes examens avec 5h de sommeil et du vomi sur mes vetements, j'ai continué mes etudes je ne sortais pas le week-end pendant que son père me méprisait, se coulait douce et ne voulait même pas le voir. Coeurdartichaux je trouve votre réponse un tantinet agressive et moralisatrice et je ne viens pas m'exprimer pour ça! Surtout que notre histoire vous est inconnue.

Gemme, tu as raison je m'investis beaucoup pour lui, je me lève pour lui je le prépare, je l'emmene a l'école, je lui fait a mangé je vais le chercher je le prépare je le ramène je lui prépare son gouter, je vais le chercher je lui donne le bain, je le fait manger je lis son histoire et au dodo, je n'ai pas de journée que pour moi. Je fais tout par rapport a lui, les sorties... mais en même temps je n'ai pas beaucoup le temps ni la possibilité de le faire... Il rempli bien mes journées!

Bonjour Nanako,  

Je comprends ce que tu peux ressentir, je n'ai pas eu le même parcours que toi mais il y a quelques similitudes, j'ai moi aussi vécu ma grossesse toute seule (enfin, c'est la nette impression que j'ai eue  dans ces moments). Notre couple rencontrait des diffilcultés de communication importants et pour comble, nous nous sommes perdus en tant que couple dans notre quête de l'enfant. Des soucis de santé des deux côtés nous ont amenés à la pma et c'est à l'issue d'un combat que j'ai eu l'impression de mener toute seule que je suis enfin tombée enceinte. Mon mari n'a pas investi la grossesse comme je l'espérais et nous avons continué de nous enliser, et puis à la naissance de mon fils, j'ai été incapable de lui céder un peu d'espace. Ma relation était très fusionnelle avec notre bébé, à tel point qu'à quelques mois, il repoussait son père et ne réclamait que mes bras. C'est à ce moment que j'ai eu un premier déclic et que j'ai compris que je ne nous rendais pas service, ni à moi, ni à mon mari, et encore moins à mon fils. J'ai appris à lâcher prise progressivement et à laisser un peu de place au papa, qui cependant, ne s'est vraiment investi avec son fils qu'à l'âge de deux ans, quand, à bout de tout, à bout de nous et pour de bonnes raisons( qu'il serait trop compliqué d'exposer, ce n'est pas le sujet) , j'ai demandé le divorce.

Un véritable crève coeur , un echec monumental pour moi et pour le modèle familial tant idéalisé pour notre enfant.. le plus dur a été de vivre la garde alternée dûement réclamée par mon ex mari et validée par un premier jugement. Au début, mon fils m'a fait "payer" cette séparation prématurée et ça n'a pas été facile tous les jours, et puis j'ai fini par me replacer en tant que femme, épanouie dans mon travail et dans mon célibat, même si je vivais une semaine sur deux avec une déchirure profonde . Mon fils a pris en autonomie, et mon ex mari ne s'est jamais autant investi auprès de lui que depuis cette rupture, d'un mal il ressortait quelque chose de bien. J'ai eu mal , je me suis sentie un temps dépossédée de mon bien le plus précieux, de mon trésor, je n'avais plus droit de regard sur la manière dont l'autre l'éduquait , ni sur ce qu'il faisait une semaine sur deux; il m'a ffalu raccrocher les wagons, travailler les repères , reprendre les aquis de fin de semaine perdus la semaine suivante, un combat sans fin, jusqu'à ce que je rencontre mon nouveau compagnon.

Bref, la roue tourne toujours, les enfants sont changeants, leurs besoins aussi, il y a eu un temps où j'ai souffert de me sentir abandonnée par mon fils et où je me culpabilisais énormement d'être responsable de sa souffrance , mais il n'a jamais cessé de m'aimer, notre lien est plus fort que tout. J'ai appris à lui laisser plus de liberté, plus d'autonomie pour qu'il puisse être capable d'avoir son libre arbitre plutard, et maintenant, c'est un petit bonhomme de 5 ans qui me répète tous les jours, cent fois par jour qu'il m'aime et qu'il aime aussi son papa et aussi mon compagnon. Il se prépare d'ailleurs à avoir une petite soeur. 

posté par Nanako04 le 14-11-2011 à 08:17

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Bonjour, je ne pense pas qu'un enfant puisse souffrir de l'amour de sa mère n'exagèrons rien, j'ai certes un amour démesuré mais je pense que d'autres sont biiiiiiiiiiiien plus a plaindre... Mon fils a 3 ans et ne manifeste cet interet pour son père seulement depuis quelques semaines. Je me sens délaissée et abandonnée, et bien que je sache qu'il n'est pas ma propriété j'ai du me battre pour l'avoir. Enceinte a 18 ans j'ai subi les insultes au lycée, les crises de ma mère qui voulait me trainer en Espagne, les membres de ma famille qui m'ont tourné le dos, j'ai révisé mon bac a la maternité j'ai passé mes examens avec 5h de sommeil et du vomi sur mes vetements, j'ai continué mes etudes je ne sortais pas le week-end pendant que son père me méprisait, se coulait douce et ne voulait même pas le voir. Coeurdartichaux je trouve votre réponse un tantinet agressive et moralisatrice et je ne viens pas m'exprimer pour ça! Surtout que notre histoire vous est inconnue.

Gemme, tu as raison je m'investis beaucoup pour lui, je me lève pour lui je le prépare, je l'emmene a l'école, je lui fait a mangé je vais le chercher je le prépare je le ramène je lui prépare son gouter, je vais le chercher je lui donne le bain, je le fait manger je lis son histoire et au dodo, je n'ai pas de journée que pour moi. Je fais tout par rapport a lui, les sorties... mais en même temps je n'ai pas beaucoup le temps ni la possibilité de le faire... Il rempli bien mes journées!

posté par gemme le 13-11-2011 à 08:54

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Coucou , je pense que tu as besoin t'investir à l'exterieur..;exister ailleurs que dans ta famille...un peu de bénevolat, un club de sport?

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