La bataille des éperons d'or eut lieu à l'extérieur de ses murs le 11 juillet 1302 (une petite référence à cette bataille très importante pour la Belgique..."schild ende vriend"...Cela vous dit quelque chose ?
Un petit coucou rapide, car nous sommes attendus à Courtrai (c'est en Belgique et c'est près de Lille) chez mon oncle et ma tante avec qui j'ai été élevée = elle a 10 ans de plus que moi...Ma vie de petite fille est est très compliquée..alors les explications seront pour bien plus tard ;)
Gros bisous et bonne journée mes copinautes. Et n'oubliez pas de vous trouver un habit de Mère Noël... J'ai troqué ma belle photo Zen pour me retrouver dans un accoutrement rouge et blanc...Alors si moi je peux le faire, vous pouvez le faire aussi :)
Houlaaaa...et dire que cette bataille était entre les Français et les Belges Flamands..Alors, dire que vous ne connaissez pas parce que vous êtes Français n'est pas une excuse. LucieMaria, toi qui es Belge ET Française...tu devrais avoir honte, hihihihihi...
Puisque vous êtes toutes nulles en histoire, pour votre punition, je vous mets un vrai copier/coller...(la partie en violet) et je ne vous raconterai ce que j'ai mangé que demain, pourtant c'était délicieux , miam, miam
La «bataille des éperons d'or»
Le 11 juillet 1302, l'armée féodale du roi Philippe le Bel rencontre les milices communales de Flandre aux abords de la forteresse de Courtrai. Cette bataille survient quelques semaines après les «Matines de Bruges », une journée qui vit le massacre de la garnison française de la ville.
Les milices flamandes, les «Klauwaerts» (du parti de la griffe), encadrées par quelques chevaliers, prennent position sur une hauteur, au bord de la Lys.
Les chevaliers français, en bien plus grand nombre, s'établissent sur la colline de Mossemberg. Ils sont organisés en une dizaine de troupes, sous le commandement de grands seigneurs tels le comte d'Eu, le comte d'Aumale, le connétable Raoul de Nesle, le comte de Saint-Pol...
La bataille commence avec l'intervention des arbalétriers français. Ils repoussent leurs adversaires puis les «piétons» (nom donné au Moyen Âge aux soldats à pied ou fantassins) se mettent en marche pour achever d'écraser l'ennemi.
Le comte Robert d'Artois, qui commande l'armée française, lance à son tour sa chevalerie à l'attaque. Mais dans leur impatience d'en découdre, les chevaliers bousculent les malheureux piétons, tout cela pour s'embourber et chuter dans les fossés derrière lesquels s'abritent les Flamands. La bataille s'achève pour les Français sur un désastre sans nom. Robert d'Artois lui-même est tué, les assaillants dédaignant de le capturer pour en tirer rançon.
Les Flamands ramassent dans la boue de la plaine de Groeninghe les ornements abandonnés par les chevaliers français. Ces fameux éperons d'or iront orner l'église Notre-Dame de Courtrai.
Aujourd'hui, beaucoup de Belges et surtout de Flamands voient dans cette victoire la naissance de leur nation. Par ailleurs, le grand historien belge Henri Pirenne a voulu voir dans la «bataille des éperons d'or» la première manifestation de l'unité belge par le fait que des gens du comté de Namur (Wallonie actuelle) combattirent aux côtés des Flamands.
Vers une paix durable
Philippe le Bel obtiendra une revanche deux ans plus tard à la bataille de Mons-en-Pévèle où il combattra lui-même vaillamment en première ligne. Les Français récupèrent illico les éperons et les transfèrent dans une église de Dijon !
Le 23 juin 1305, une paix de compromis signée à Athis permettra au roi de France d'annexer seulement Lille, Douai et Béthune. La France aura alors atteint la frontière qui sera encore sienne sept siècles plus tard en dépit de nombreuses guerres.
Dans les clauses du traité d'Athis qui conclut le conflit de Flandre, les Brugeois ne sont pas oubliés : «Le devant dit notre sire le roi pourra punir trois mille personnes de la ville de Bruges et du terroir d'icelle, celles qui lui sembleront les plus coupables des faits passés, c'est à savoir par voyages et pèlerinages : mille outre-mer s'il lui plaît, et deux mille où il lui plaira mieux en deçà de la mer, et tant comme il lui plaira.»
Il faut savoir que la ville de Bruges compte alors trente mille habitants. Obliger le dixième de la population à des pèlerinages en terre lointaine revient à ruiner la ville.
Les Flamands dénoncent un «traité de misère». En définitive, lorsque le traité sera enfin appliqué en 1307, la peine des pèlerinages sera commuée en une amende de 300 000 livres.
PS : LE SCHILD ENDE VRIEND = Bouclier et ami...Ce qui ne veut pas dire grand chose..mais les flamands employaient cette phrase pour la faire répéter à ceux qu'ils rencontraient...Les Français et les Francophones n'arrivaient pas à prononcer le "sch"...et disaient "SKILD"
Les Flamands alors prenaient leur "goedendag" =bonjour...qui était une arme redoutable , voyez plutôt :
Valait mieux prononcer correctement ...:)
et tuaient les méchants Français, muhahahahaha...
Bon, là je termine ma leçon d'histoire et je viens sur vos blogs :)
Gros bisous mes copinautes et à demain :)