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loulou_1720 (16) répond
Posté le 20-08-2025 à 16:40
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Coucou
Bonjour les copinettes

Merci Jane .hemoglobine toujours 8.8 avec des hauts et des bas. ils transfusent à 8.5 d'hémoglobine. Pas au-dessus. Je me shoote au thé n er cafe ma fois je fais avec ce que j'ai
J'ai eu la réponse de Poitiers CHU par mail " Le Dr est en vacances nous lui transmettrons votre mail à son retour" au moins ça à été lu !
c'est général pas de remplaçant !!!
les températures ont bien baissées c'est plus agréable. 
bises de moua
Patrice à repris le travail lundi matin il est mieux avec ses températures.
Yvonne bien la marche , Neige avec Lucette aussi , Elise courage ansi que poupetina et toutes
Bon fin de mercredi à toutes
Le bruit du seau de Louise
Il n’y avait pas de cloche dans le hameau.
Pas d’horloge, pas de sirène.
Mais chaque jour, à exactement 16 heures, on entendait le bruit du seau. C’était Louise, une femme qu’on ne voyait presque jamais.
Elle vivait seule, près du vieux puits, un peu à l’écart des autres maisons.
À 16 heures, elle sortait.
Elle tirait un seau d’eau, doucement.
On entendait la corde grincer, l’eau clapoter, le fer heurter la margelle.
Puis elle rentrait.
C’était tout.
Mais ce bruit-là… on s’y attachait.
Il ponctuait les journées. Comme un repère doux.
Comme un battement de cœur discret.
Un jour, le bruit n’est pas venu. Ni le lendemain. Ni le surlendemain.
Le puits est resté silencieux.
Quelqu’un a fini par aller voir.
Louise était morte.
Calmement, dans son sommeil.
Tout était propre, rangé. Le seau était vide, posé à l’envers.
Alors un vieil homme du hameau est venu, le lendemain,
à 16 heures. Il a tiré un seau, sans en avoir besoin.
Il l’a rempli. Puis il l’a reposé. Et le bruit est revenu.
Depuis, chaque jour, à 16 heures, quelqu’un vient.
Pas toujours le même.
Parfois une femme. Parfois un enfant. Parfois un inconnu de passage. On ne se parle pas. Mais on garde le rythme.
Le grincement. Le clapoti. Le bruit du seau.
Ce n’est pas une tradition. Ce n’est pas une cérémonie.
C’est juste ce que Louise faisait.
Et ce qu’on continue.
Parce que quelque chose, dans ce son, dit:
“Je suis encore là."