Merci pour ton témoignage tonino !

Effectivement, tu as rencontré la mort plus souvent que beaucoup d'entre nous. Je te rejoins sur le fait que ce n'est pas tant la mort qui peut faire peur (ou qui me fait peur), mais la souffrance et la dépendance.

Il est difficile d'accepter son impuissance face aux aléas de la vie (et de la mort) pour les êtres que l'on aime.

Mais parler de la mort ne va pas la précipiter pour autant. C'est, il me semble, désacraliser des angoisses, conjurer la peur.

Souvent, les personnes qui touchent de très près la mort, ont besoin d'en parler. Elles ont aussi besoin de mettre de "l'ordre" dans leur vie au cas où. Et par amour pour eux, nous devons aussi affronter cela et les entendre sur leurs questions, leurs réflexions, leurs choix, leurs souhaits.

Chouky,

La question n'est pas de savoir si c'est grave. Mais ce que j'entends à travers ces mots, c'est une profonde détresse et une profonde solitude... Tu es dépressive et ce n'est pas une fatalité.

Je ne peux que t'encourager à consulter ton médecin et discuter avec lui de ton vécu et de ton ressenti. Il t'aidera avec un traitement adapté, et ensuite, il serait bien que tu puisses t'exprimer auprès d'un professionnel (un psy) qui t'accompagnera pour vider ton sac à émotions et retrouver la liberté, le plaisir de vivre, l'envie de faire des projet.

Car c'est possible. N'hésite pas à me poser des questions en mp si tu le souhaites.

pourquoi  avoir peur d'une chose que tot au tard doit arriver, moi je suis un rescappe depuis l'age de 10 ans, c'etait la guerre nous etions en exode et fallait se debrouiller pour manger, j'etait sur un rocher pour pecher j'ai vu un avion foncer sur moi et j'ai plongé, quand je suis sortis de l'eau, il n'y avait plus de rocher, j'etait legerment blessé a la cheville, le 14 avril 1957, en moto il faisait chaux j'etait en chemise, ma digestion c'est bloqué je me suis evanoui et ou liau de mourir avec ma tete (sans casque) j'ai cassé la vitre d'un magasin et abbattu le mur au fond du magasin apres 7 jours de coma j'ai entendu le docteu dire il ne marcherà plus , j'ai di "non" et trois mois apres je marchés, le vendredi avant la pentecote 1970 j'habite  en suisse, ou on commence a travailler a 7h, a 9h j'ai commence a avoir tres mal et le frere du patron pour la premiere fois dans sa vie venait voir l'usine, m'à vuet immediatement il m'a amenés a l'hopital et operés (il etait chirurgien), j'avait une peritonite et il m'a sauvé, apres ça pourqoi je dois avoir peur de mourir, pour moi c'est tout en  plus de ma vie normale, par contre j'aurai peur de rester invalide, donc peur de ne pas mourir

bonjour sylviane,, tant qu'il y a la vie ,il y a l'espoir, je te comprends, on va s'en sortir, la chimio qui met à plat ,vous enlève toute l'énergie et celà fait peur d'y passer vers l'autre rive, en ce moment je le vis ainsi et lui aussi, je crois qu'il est déprimé; le cancérologue n'est pas facile, pourquoi est il sans âme?il ne comprends pas qu'il souffre de partout, il ne veut pas l'entendre, on lui a demandé de faire toute la chimio en perfusion, car là on lui donne 14jours de chimio orale qu'il ne tolère pas, alors il prend ou il ne prend pas tous ces comprimés, il n'a pas toute sa dose; le cancérologue a dit:c'est moi qui prescrit et qui sait ce qui est bien pour votre mari!!!!!on se sent seule, même le chirurgien a demadé de passé en perfusion, rien à faire !!!! je suis très déçue par cette équipe, il y a eu tant d'incidents, je suis un peu lasse de tout cela, je ne lui montre pas bisous