ben moi non plus bétigna, je ne trouverai pas aussi agréable de laver le linge au lavoir (surtout les draps !) de plus on était 6 car la fille d'amis de mes parents venait avec nous en vacances, elle avait 16 ans et laissait son linge à ma mère

Je me souviens de quelques anecdotes quand j'étais plus petite.  Par exemple nous avions un poêle à charbon et bien souvent c'était Papa qui le rechargeait et un dimanche Maman lui demande de recharger le feu, mais il y avait une grande casserole d'eau qui chauffait pour les pâtes, alors Papa à lever le couvercle et mis le charbon dans l'eau !!!  Nous on a rigolé, mais pas Maman.               Une autre fois, en Italie, on lavait le trottoir et on avait posé la boîte de poudre sur le puit ; vous imaginez la suite, Papa à fait tomber la boîte entière dans le puit et là c'est lui qui a râlé car il a dû vider complètement le puit (c'est de l'eau de ville que l'on fait venir pour le remplir et bien sûr payante) le laver et faire revenir des camions d'eau pour le remplir.  

quand j'étais petite mon école comme je l'ai déjà dit était tout pret de la maison donc le problème de la cantine ne se posait pas et de plus il n'y avait pas de cantine. C'était un tout petit village et plus ou moins tout les habitants avaient de la famille dans le village, donc pour ceux qui habitaient loin et faisaient le trajet en velo : 3 ou 4 km pour les plus lointains, soit ils rentraient manger chez eux, soit si leurs parents travaillaient ils allaient manger chez les grands parents ou oncle... , soit pour ceux qui n'avaient personne il y avait un établissement épicerie, bar, restaurant, et la patronne les mettaient dans un coin un peu à part, de plus il n'y avait aucun risque (l'un des instit.  y prenait son repas aussi !  Il n'était pas obligé de surveiller, mais comme on le respectait et en même temps on le craignait, personne ne bronchait !)

Pour mes enfants : même village, mais nous habitions à 1 km, ils ont passé deux années dans la même école que moi, toujours pas de cantine, toujours le même établissement dans lequel la patronne avait changé mais faisait un repas pour les enfants dont les parents travaillaient. Moi, j'allais  chercher les miens pour manger à midi, tout comme loloco, et c'est vrai qu'entre deux trajets le temps est court et qu'on a toujours un oeil qui traine sur la pendule.  Ensuite l'école à fermé faute d'effectif suffisant, nous avons inscrit nos enfants dans un plus gros bourg à 10 km, là bien sur ils mangeaient à la cantine. Mais comme il n'y avait pas de transport prévus pour eux, (ils n'avaient pas le droit de prendre le bus prévu pour les collégiens et les lycéens,  à cause des assurances je crois) nous étions deux maman, chacune sa semaine à faire les trajets matin et soir avec la voiture pleine.

On se ressemble un peu chacune : comme 76 j'aimais me faire peur en revenant de l'école le soir, mais je continuais à lire des livres à suspens et encore maintenant et comme Jackicotte je trouve aussi qu'avant une carte postale, une lettre étaient des objets que l'on peut garder, par contre maintenant on écrit virtuellement et/ou on envoie, reçois des messages que l'on effacent.  Mais c'est celà aussi qui nous permets de se contacter maintenant.  Qui sait un jour on se verra à travers l'ordi (c'est déjà possible avec la web-cam) mais sur un autre programme.  Allez on ne va pas refuser le progrès !!!

c'est vrai Jackicotte, on n'a pas forcément toujours envie de répondre au téléphone et on trie un peu !  j'ai un téléphone déjà ancien mais il a une fonction pratique : je peux choisir la sonnerie suivant les interlocuteurs, alors pour les amis et surtout la famille j'ai choisi une sonnerie et je leur réponds, quand aux autres il m'arrive comme à toi de laisser le répondeur faire son travail.  Pour les messageries internet, je ne vais pas les lire chaque jour, mais par contre j'ai un manque si je ne viens pas quotidiennement dans le groupe.

Vous êtes toutes des inconnues et si on était encore à l'ère du papier je ne vous aurais pas écrit, tandis qu'à l'ère de l'informatique je peux correspondre avec vous que je ne connais pas et j'y prends plaisir

c'est curieux comme de parler entre nous fait remonter les souvenirs.  Quand j'avais 13 ans on a déménagé et nos voisins avaient une ferme à 300 m environs mais nous étions séparés par la forêt. Le soir vers 18 h j'allais chercher le lait, et suivant les saisons ou bien si je m'attardais avec les deux filles de la ferme qui avaient à peu près mon âge,  je revenais à la maison quand la nuit était tombée et tout comme toi, djinn, je pensais que quelqu'un me guettait soit (suivant les jours ou les lectures du moment ) pour m'assassiner ou m'enlever, ou me battre !  alors pour  me donner du courage je me mettais à chanter et j'accélérais le pas,   mais tout d'un coup je pensais : si je chante, il va m'entendre !  alors je devenais silencieuse, je commençait à transpirer de peur et je finissait le trajet à la grande course !   Heureusement le pot à lait était bien fermé !!!

a propos d'agression, quand j'étais petite j'ai vu Ardéchois coeur fidèle, un feuilleton ou un téléfilm de l'époque je ne me souviens plus très bien, comme j'étais impressionable j'ai eu peur lors d'une agression  et jamais plus (pendant plusieurs dizaines d'années) je n'ai pu aller me coucher sans avoir regardé sous mon lit et dans mon armoire !!!

76 moi quand je n'ai pas le temps et que j'ai envie de continuer soit mes mots croisés, mon sudoku ou un chapitre de livre, devine où je vais....

          quand j'ai pas assez de mes journées pour terminer tout ce que je dois faire

Merci marty et aussi merci djinn de nous faire partager quelques souvenirs. Pour ma part je ne lis presque plus car c'était devenu maladif. Je lis quelques articles de télé 7 jours, ou sur internet. Le soir je n'ai plus le temps de lire, le groupe me prend beaucoup de temps, je regarde la télé les heures passent vite avec cet engin !!! et je fais des mots fléchés.