Ma culpabilité et mon manque d'estime me viennent de bien loin en arrière , et au contraire j'ai travaillé pendant plus d'un an sur moi même pour prendre conscience que se faire plaisir, en prenant soin de soi en s'occupant de soi, ce n'est pas culpabilisant mais au contyraire, valorisant .

La culpabilité serait là, et peut-être que c'est ce que mamymf décrit par "ça me rend coupable inconsciemment". La force de prendre du recul comme nous le faisions avant, force qui était en nous avant la culpabilité, ne nous aurait peut-être pas suffi pour régler des problèmes relationnels dans lesquels il y a au moins trois ou quatre personnes. Au lieu de réussir à continuer à prendre du recul comme nous le faisions avant, nous aurions commencé à lâcher du terrain, et à "coller de plus en plus à la situation jusqu'à y perdre notre juste place". Jusqu'à preuve du contraire, nous nous sentirions peut-être coupables d'avoir failli à nos devoirs ou à nos droits, alors que c'était une question de responsabilité que nous ne pouvions tout simplement pas assumer seul(e)s parce que cela aurait dû être une responsabilité "partagée", comme dans la plupart des conflits. La désillusion serait si grande que nous en prendrions à notre compte, ou sur notre baromètre d'estime de soi TOUTE la responsabilité encore aujourd'hui, alors que si nous n'en prenions QUE notre part, pour l'assumer, ce qui serait "bien suffisant " et "moins coûteux en énergie". J'ai décidé de chercher de l'aide pour arriver à comprendre quelle est la part que je peux assumer ni plus ni moins, et quel est le prix que je compte être en mesure de payer en énergie ni plus ni moins pour "mieux vivre" et je commence à peine à l'entrevoir. C'est vite dit sur un message comme celui-ci, mais cela prendra énormément de temps