psychologie positive ou pensée unique ?
Le bonheur ou le mécanisme de la pensée positive
L'époque dans laquelle nous vivons se vit parfois avec difficulté : la crise, la recherche de valeurs par exemple nous conduisent à la recherche du bonheur. De là à vouloir le procurer à tout le monde il n'y a qu'un pas déjà franchi par les marchands de bonheur. «Avec la crise, le temps du "toujours plus" est révolu [...] Tout est à réimaginer » écrivait-on dans l'hebdomadaire économique Chalenges. Qu'en est-il due l'âme ? La pensée positive propose un bonheur contagieux. Rien de moins. Yves-Alexandre Thalman dans son livre « les gens heureux ne s'inquiètent pas de savoir si c'est vrai...Ils se racontent de belles histoires » nous expliquent que « notre cerveau est programmé pour donner du sens à tout ce qui nous entoure et nous arrive, nous passons notre temps à interprêter des faits ». Et « ces interprétations , selon qu'elles sont positives ou négatives, gèrent des émotions de la même tonalité ». Un peu comme si la nature avait horreur du vide et qu'il fallait forcément tout interprêter.
Imaginez : il pleut. On peut se laisser aller à se dire que « c'est une journée pourrie » et on ne sera pas de bonne humeur, ni même envers les autres. Par contre si on se dit « je vais en profter pour me sentir bien et à l'abri à la maison et m'occuper de moi» cela va mettre de bonne humeur y compris l'entourage. D'où la tentation de développer ce type de pensée à l'ensemble des situations à travers ce raisonnement. Cela semble très facile, on se raconte une belle histoire et notre vie en sera transformée. A force de se répéter de telles pensées positives nous sommes censés nous former l'esprit à un nouveau mode de pensée : la pensée positive. Il ne faudra surtout pas se laisser aller à des pensées négatives. Non, seulement les pensées positives sont autorisées, pour n'entraîner que des émotions positives. Autrement dit il faut transformer nos pensées négatives en pensées positives : « je me suis blessée à la jambe gauche en jardinant, c'est ennuyeux car je vais devoir resté immobilisé » devindra « je me suis blessé à la jambe gauche en jardinant, ce n'est pas grave je vais en profiter pour me faire chouchouter ». C'est le double positif. Allez-y exercez-vous à ces trocs pensées négatives-pensées positives c'est amusant. Mais qu'en est-il de l'inconscient ?
Ma cocotte je crois que tu oublie le reste du bout qui manque, tu ne dit que ce qui t'arrange.
C'est qui est positivement correct c'est de laisser les gens voir les choses positives et mettre du positif dans leur vie.
Et non pas leur faire croire et comprendre le correct avec tout les propos qui on était dit.
Alors, ma poulette, si je n'ai pas répondu au reste, c'est que j'ai trouvé que ça n'en valait pas la peine.
Ne pas être adepte de la psychologie positive ne signifie pas tout voir en noir et ne voir que le mauvais côté des choses.
J'ai 55 ans et je n'ai pas attendu qu'on invente la psychologie positive pour positiver, heureusement !
Et loin de moi l'idée d'empêcher qui que ce soit de voir le bon côté des choses.
C'est un peu caricatural, tout ça. Le débat est ailleurs.