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Le bonheur ou le mécanisme de la pensée positive
L'époque dans laquelle nous vivons se vit parfois avec difficulté : la crise, la recherche de valeurs par exemple nous conduisent à la recherche du bonheur. De là à vouloir le procurer à tout le monde il n'y a qu'un pas déjà franchi par les marchands de bonheur. «Avec la crise, le temps du "toujours plus" est révolu [...] Tout est à réimaginer » écrivait-on dans l'hebdomadaire économique Chalenges. Qu'en est-il due l'âme ? La pensée positive propose un bonheur contagieux. Rien de moins. Yves-Alexandre Thalman dans son livre « les gens heureux ne s'inquiètent pas de savoir si c'est vrai...Ils se racontent de belles histoires » nous expliquent que « notre cerveau est programmé pour donner du sens à tout ce qui nous entoure et nous arrive, nous passons notre temps à interprêter des faits ». Et « ces interprétations , selon qu'elles sont positives ou négatives, gèrent des émotions de la même tonalité ». Un peu comme si la nature avait horreur du vide et qu'il fallait forcément tout interprêter.
Imaginez : il pleut. On peut se laisser aller à se dire que « c'est une journée pourrie » et on ne sera pas de bonne humeur, ni même envers les autres. Par contre si on se dit « je vais en profter pour me sentir bien et à l'abri à la maison et m'occuper de moi» cela va mettre de bonne humeur y compris l'entourage. D'où la tentation de développer ce type de pensée à l'ensemble des situations à travers ce raisonnement. Cela semble très facile, on se raconte une belle histoire et notre vie en sera transformée. A force de se répéter de telles pensées positives nous sommes censés nous former l'esprit à un nouveau mode de pensée : la pensée positive. Il ne faudra surtout pas se laisser aller à des pensées négatives. Non, seulement les pensées positives sont autorisées, pour n'entraîner que des émotions positives. Autrement dit il faut transformer nos pensées négatives en pensées positives : « je me suis blessée à la jambe gauche en jardinant, c'est ennuyeux car je vais devoir resté immobilisé » devindra « je me suis blessé à la jambe gauche en jardinant, ce n'est pas grave je vais en profiter pour me faire chouchouter ». C'est le double positif. Allez-y exercez-vous à ces trocs pensées négatives-pensées positives c'est amusant. Mais qu'en est-il de l'inconscient ?
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Voici ce qui est écrit sur le blog de notre experte : on y parlait bien de psychologie positive dès le 1er mars 2008. Il y a donc trois ans. Bien.
publié le 01/03/2008 à 15:20
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Mais alors pourquoi aujourd'hui, trois ans plus tard, cela fait seulement trois ans qu'elle s'y intéresse ?
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Bonjour à toutes,
Il y a seulement 3 ans de cela, j'ai découvert la psychologie positive, une science humaine complémentaire à la psychologie clinique, à la psychologie comportementale, cognitive, sociale à la psychopathologie, etc.
Je n'entend sans doute rien aux dates... Mais c'est plus que troublant...
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Je suis sur ce site depuis plus de trois ans et j'ai donc assisté à ses débuts. Je l'ai vu s'enrichir de personnalités très différentes et très riches sur le plan de la diversité des approches. Cette diversité a disparu, il ne reste que la psychologie positive et ses sympathisants.
Ce site devient un grand désert rose.
Certes, on laisse les individualités qui ne partagent pas les idées majoritaires s'exprimer, mais on leur répond par le silence la plupart du temps.
Ajoutez-y les multiples remaniements du site, supposé le rendre plus convivial mais le rendant, en vérité, plus agaçant, j'en conclus qu'on pousse vers la sortie toutes les personnes qui pensent autrement qu'en rose.
Merci pour cette synthèse, Aubépine. C'est tout à fait ça.
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Je pense qu'il y a un détournement de l'idée d'engagement et de transcendance dans ce que tu proposes via tes exercices de réflexion ou de passage à l'action.
Je dirais aussi : une banalisation, un appauvrissement du concept.
C'est aussi ce que je constate. Tu le dis vraiment bien, Aubépine.
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Bonsoir Aubépine !
Effectivement, c'est ce que j'aime particulièrement dans la psychologie positive, c'est qu'elle ne se contente pas de promouvoir une succession de petits moments heureux, il ne s'agit pas simplement d'apprendre à voir le verre à moitié plein, c'est beaucoup plus que cela ! Il s'agit d'apprendre à vivre intensément, de façon engagée, passionnée, de ressentir ce que l'un des autres pères fondateurs de la psychologie positive nomme le FLOW. C'est cette sensation qu'un musicien par exemple ressent lorsqu'il est au coeur d'une chanson qu'il joue, ou qu'un chanteur ressent lorsqu'on dit de lui qu'il est "habité" par sa chanson quand il chante !
Bref, la pensée positive pour répondre au passage à cette question aussi de Carolyne76, c'est lune façon de penser, d'apprécier la vie de façon optimiste. A l'origine Emile Coué pronait des techniques comme la répétition chaque matin 10 fois devant son miroir de la fameuse phrase d'autosuggestion "Tous les jours et à tout point de vue je vais de mieux en mieux". On retrouve souvent ce type de techniques dans des approches comme l'hypnose, les mantras, etc. Mais il ne s'agit pas en soi de la psychologie positive. Même si la pensée positive est une base complémentaire à la psychologie positive.
La psychologie positive avance avant tout le fait comme le dit Seligman dans la citation proposée par Aubépine que les personnes les plus heureuses sur du long terme sont avant tout des personnes qui ont trouvé un sens à leur vie et qui sont engagées à chaque instant dans cette direction avec passion.
C'est pourquoi je reviens personnellement régulièrement avec des exercices de réflexion et des défis de passage à l'action en lien avec des actions pour le monde, ou bien sous forme de binôme par exmeple comme en ce moment, pour permettre à chacune des participante non pas de juste lire des théories, mais bien de ressentir par elles-mêmes les choses, des déclics qui leur permettront de trouver petit à petit leurs propres forces, leurs propres moyens de ressentir ce flow et de trouver le sens qu'elles donnent à leur vie !
Je suis par exemple tellement heureuse de lire quand l'une d'entre elle décrit à la fin d'un défi ou d'un tournoi ou d'un exercice que c'est incroyable pour elle d'avoir pris conscience qu'elles étaient capable de faire telle ou telle chose, puis ensuite d'avoir pris autant de plaisir à le faire et d'avoir envie ensuite d'aller encore plus loin et de s'engager dans telle ou telle action chez elles, en dehors du site !
Bref, je le rappelle encore une fois, chacune est libre de suivre ces défis, tournois, exercices proposés sur mon blog et sur ceux d'autres fills de plus en plus nombreuses qui, loin de suivre un mouvement sectaire, trouvent à leur tour beaucoup de plaisir et de sens à aider leurs amies à ressentir ce qu'elles même ont pu ressentir à un moment donné !
Je pense qu'il y a un détournement de l'idée d'engagement et de transcendance dans ce que tu proposes via tes exercices de réflexion ou de passage à l'action.
Je dirais aussi : une banalisation, un appauvrissement du concept.
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Pour répondre par ailleurs à la question des approches utilisées sur Aujourdhui.com, les personnes qui vont mal n'ont jamais été mises à l'écart, bien au contraire ! Nous sommes plusieurs à intervenir auprès de personnes dépressives, hyperphages, boulimiques, victimes de troubles bipolaires, etc. C'est certainement beaucoup moins visibles, car ces personnes n'étalent pas leurs difficultés sur la voie plublique, d'où l'intérêt des messages privés.
Vous êtes tout à fait libre d'apporter une autre façon de penser, la preuve en est dans ces échanges. Maintenant à chacune d'accepter qu'il y a de la place pour tout le monde, que chacune est libre de penser ce qu'elle veut tant qu'elle respecte la façon de penser des autres !
Je suis sur ce site depuis plus de trois ans et j'ai donc assisté à ses débuts. Je l'ai vu s'enrichir de personnalités très différentes et très riches sur le plan de la diversité des approches. Cette diversité a disparu, il ne reste que la psychologie positive et ses sympathisants.
Ce site devient un grand désert rose.
Certes, on laisse les individualités qui ne partagent pas les idées majoritaires s'exprimer, mais on leur répond par le silence la plupart du temps.
Ajoutez-y les multiples remaniements du site, supposé le rendre plus convivial mais le rendant, en vérité, plus agaçant, j'en conclus qu'on pousse vers la sortie toutes les personnes qui pensent autrement qu'en rose.
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Bonjour VanilleBronwnies,
Tu as bien raison les canadiens ont souvent une longueur d'avance sur tout ce qui concerne la psychologie et ils le sont déjà bien sur la psychologie positive, c'est certain !! J'échange d'ailleurs régulièrement via Facebook avec des professionnels canadiens qui m'apportent beaucoup de leur expérience ! Ils sont passionnants !!
Petit bémol sur les objectifs de la psychologie positive : NON, ils ne s'intéressent absolument pas qu'aux personnes qui vont bien ! L'une des phrases les plus répandues est qu'en psychologie positive, l'objectif est de trouver comment aider une personne qu'elle aille bien ou non au départ à aller mieux.
Encore une fois, les techniques ensuite utilisées pour aider les personnes sont celles d'autres courants. La psychologie positive n'a pas toutes les solutions, elle les cherche ! C'est avant tout une démarche de recherche de ce qui fonctionne, de ce qui aide, de ce qui est efficace, etc !
Si l'on devait faire une comparaison avec le milieu médical, il y a des laboratoires de recherches qui cherchent à développer un vaccin pour éviter qu'un virus puisse atteindre une personne et d'autres recherches sur les traitements pour guérir une fois qu'une personne a été atteinte d'un virus. Les recherches ne sont pas les traitements ni le vaccin. Les recherches permettent de trouver ces vaccins et ces traitements.
Jusqu'à présent, la psychologie traditionnelle cherchait avant tout les traitements, la psychologie positive se propose de chercher à la fois des traitements, mais aussi des vaccins.
La pensée positive est l'un des facteurs qui minimise les risques de tomber dans la dépression, la thérapie comportementale est l'un des traitements qui permet de guérir d'une dépression. La psychologie positive a prouvé par des recherches scientifiques ces faits qui n'étaient jusqu'à présent que des suppositions.
Peut-être . Sauf que les laboratoires de recherche médicale n'ont pas l'autorisation de tester leurs nouveaux traitements directement sur les patients. En outre, il existe des protocoles (phase 1, phase 2, phase3 ) de tests sur l'humain avant que le médicament ne soit commercialisé.
Rien de tel en psychologie et c'est compréhensible. N'empêche ! les nouvelles psychothérapies peuvent faire autant de dégâts sur l'individu qu'une mauvaise molécule.
Par ailleurs, l'action anti-dépressive de la psychologie positive est fortement décriée par plusieurs auteurs qui y voient plutôt un facteur aggravant.
Voici ce qu'on peut lire sur un article de presse canadienne. Les Canadiens étant très en avance sur nous dans le domaine de la psychologie.
« Il y a 10 ans encore, 90 % des articles scientifiques en psychologie étaient consacrés aux problèmes des individus et le but principal était d'aider une personne à passer de -5 à 0 sur une échelle de satisfaction (bien-être). L'arrivée de la psychologie positive permet à chacun de passer de 0 à 5 sur la même échelle, en mettant l'accent, non sur ce qui va mal dans sa vie, mais sur ce qui va bien, et de miser plutôt sur ses forces que sur ses faiblesses. »
On comprend aisément que la psychologie positive ne s'intérsse qu'aux gens qui vont bien. Alors où est la difficulté à aller mieux ? Mais surtout, qui s'occuppe des personnes qui vont mal ? Pas la psychologie positive, elle n'en a ni l'envie ni la possibilité. Elle ne s'occupe que du côté humaniste. Mais ne le faisons-nous pas tous généreusement ? Elle ne s'occupe pas de la pathologie. La question est bien de savoir pourquoi se centre-t-on sur la psychologie positive en écartant le reste. Pourquoi faire le choix d'aider ce qui vont bien en délaissant ceux qui vont mal ?
La réponse est peut-être dans le fait que tout le monde ne sait pas pratiquer la psychologie cognitive car pour cela il faut l'avoir étudiée. Quant à la psychologie positive il suffit d'avoir lu, pour en maîtriser les pricipaux concepts. La preuve : le nombre de personnes qui ici répètent les mêmes phrases, les mêmes idées, sans aucune originalité, sans aucun approfondissement.
Résultat ? Au moindre problème certaines sont en souffrance, d'autres agressent, d'autres veulent écarter les personnes qui veulent apporter une autre pensée. Il suffit de lire les messages qui précèdent. On disait bien, pensée unique...
Pour répondre par ailleurs à la question des approches utilisées sur Aujourdhui.com, les personnes qui vont mal n'ont jamais été mises à l'écart, bien au contraire ! Nous sommes plusieurs à intervenir auprès de personnes dépressives, hyperphages, boulimiques, victimes de troubles bipolaires, etc. C'est certainement beaucoup moins visibles, car ces personnes n'étalent pas leurs difficultés sur la voie plublique, d'où l'intérêt des messages privés.
Vous êtes tout à fait libre d'apporter une autre façon de penser, la preuve en est dans ces échanges. Maintenant à chacune d'accepter qu'il y a de la place pour tout le monde, que chacune est libre de penser ce qu'elle veut tant qu'elle respecte la façon de penser des autres !
Voici ce qu'on peut lire sur un article de presse canadienne. Les Canadiens étant très en avance sur nous dans le domaine de la psychologie.
« Il y a 10 ans encore, 90 % des articles scientifiques en psychologie étaient consacrés aux problèmes des individus et le but principal était d'aider une personne à passer de -5 à 0 sur une échelle de satisfaction (bien-être). L'arrivée de la psychologie positive permet à chacun de passer de 0 à 5 sur la même échelle, en mettant l'accent, non sur ce qui va mal dans sa vie, mais sur ce qui va bien, et de miser plutôt sur ses forces que sur ses faiblesses. »
On comprend aisément que la psychologie positive ne s'intérsse qu'aux gens qui vont bien. Alors où est la difficulté à aller mieux ? Mais surtout, qui s'occuppe des personnes qui vont mal ? Pas la psychologie positive, elle n'en a ni l'envie ni la possibilité. Elle ne s'occupe que du côté humaniste. Mais ne le faisons-nous pas tous généreusement ? Elle ne s'occupe pas de la pathologie. La question est bien de savoir pourquoi se centre-t-on sur la psychologie positive en écartant le reste. Pourquoi faire le choix d'aider ce qui vont bien en délaissant ceux qui vont mal ?
La réponse est peut-être dans le fait que tout le monde ne sait pas pratiquer la psychologie cognitive car pour cela il faut l'avoir étudiée. Quant à la psychologie positive il suffit d'avoir lu, pour en maîtriser les pricipaux concepts. La preuve : le nombre de personnes qui ici répètent les mêmes phrases, les mêmes idées, sans aucune originalité, sans aucun approfondissement.
Résultat ? Au moindre problème certaines sont en souffrance, d'autres agressent, d'autres veulent écarter les personnes qui veulent apporter une autre pensée. Il suffit de lire les messages qui précèdent. On disait bien, pensée unique...
Bonjour VanilleBronwnies,
Tu as bien raison les canadiens ont souvent une longueur d'avance sur tout ce qui concerne la psychologie et ils le sont déjà bien sur la psychologie positive, c'est certain !! J'échange d'ailleurs régulièrement via Facebook avec des professionnels canadiens qui m'apportent beaucoup de leur expérience ! Ils sont passionnants !!
Petit bémol sur les objectifs de la psychologie positive : NON, ils ne s'intéressent absolument pas qu'aux personnes qui vont bien ! L'une des phrases les plus répandues est qu'en psychologie positive, l'objectif est de trouver comment aider une personne qu'elle aille bien ou non au départ à aller mieux.
Encore une fois, les techniques ensuite utilisées pour aider les personnes sont celles d'autres courants. La psychologie positive n'a pas toutes les solutions, elle les cherche ! C'est avant tout une démarche de recherche de ce qui fonctionne, de ce qui aide, de ce qui est efficace, etc !
Si l'on devait faire une comparaison avec le milieu médical, il y a des laboratoires de recherches qui cherchent à développer un vaccin pour éviter qu'un virus puisse atteindre une personne et d'autres recherches sur les traitements pour guérir une fois qu'une personne a été atteinte d'un virus. Les recherches ne sont pas les traitements ni le vaccin. Les recherches permettent de trouver ces vaccins et ces traitements.
Jusqu'à présent, la psychologie traditionnelle cherchait avant tout les traitements, la psychologie positive se propose de chercher à la fois des traitements, mais aussi des vaccins.
La pensée positive est l'un des facteurs qui minimise les risques de tomber dans la dépression, la thérapie comportementale est l'un des traitements qui permet de guérir d'une dépression. La psychologie positive a prouvé par des recherches scientifiques ces faits qui n'étaient jusqu'à présent que des suppositions.
Oui, je suis d'accord avec toi, il vaut mieux un orateur qui fait rire son auditoire que quelqu'un qui endort tout le monde, OK !
En fait, ce n'est pas tant là-dessus que portait ma question mais sur ceci : (j'ai retranscrit une partie de la conférence de Seligman ) :
"(...) Nous avons dû décomposer le bonheur en éléments mesurables. Et selon moi, il y en a trois que je distingue les uns des autres parce que chacun a pour origine des facteurs différents. Il est possible d'en avoir un plutôt qu'un autre, trois sortes de vie heureuse.
La première est la vie agréable. Une vie où vous ressentez autant d'émotions positives que possible et vous avez une certaine capacité à les amplifier.
La seconde est une vie engagée ; engagée dans votre travail, votre famille, vos amours, vos loisirs et le temps n'existe plus, et la troisième, une vie pleine de sens. Je vais dire un mot de chacune de ces vies et de ce que nous en savons.
La première, la vie agréable, la meilleure façon de l'avoir est simple : il faut ressentir le plus de plaisir possible, éprouver autant d'émotions positives que possible et apprendre à les amplifier en les savourant et en en ayant pleine conscience, à les dilater dans l'espace et dans le temps.
Mais cette vie a trois inconvénients et c'est pourquoi la psychologie positive n'est pas la science du bonheur et ne s'arrête pas là.
Le premier est que la vie agréable, votre perception des émotions positives, est héréditaire. A 50% héréditaire et, en réalité, assez statique. Donc, les trucs que Matthieu, moi et d'autres avons trouvés pour augmenter la quantité d'émotions positives dans votre vie vont au maximum l'améliorer de 15 à 20%, pas plus.
Le second inconvénient: on s'habitue à l'émotion positive, très rapidement, en fait ! C'est comme la glace à la vanille : à la première cuillerée, le bonheur est à 100% mais à la sixième, il a disparu. Et, comme je le disais, ce n'est pas particulièrement facile à changer. (...)"
Il me semble pourtant que c'est sur cette partie-là que la plupart des "recettes positives" portent.
Bonsoir Aubépine !
Effectivement, c'est ce que j'aime particulièrement dans la psychologie positive, c'est qu'elle ne se contente pas de promouvoir une succession de petits moments heureux, il ne s'agit pas simplement d'apprendre à voir le verre à moitié plein, c'est beaucoup plus que cela ! Il s'agit d'apprendre à vivre intensément, de façon engagée, passionnée, de ressentir ce que l'un des autres pères fondateurs de la psychologie positive nomme le FLOW. C'est cette sensation qu'un musicien par exemple ressent lorsqu'il est au coeur d'une chanson qu'il joue, ou qu'un chanteur ressent lorsqu'on dit de lui qu'il est "habité" par sa chanson quand il chante !
Bref, la pensée positive pour répondre au passage à cette question aussi de Carolyne76, c'est lune façon de penser, d'apprécier la vie de façon optimiste. A l'origine Emile Coué pronait des techniques comme la répétition chaque matin 10 fois devant son miroir de la fameuse phrase d'autosuggestion "Tous les jours et à tout point de vue je vais de mieux en mieux". On retrouve souvent ce type de techniques dans des approches comme l'hypnose, les mantras, etc. Mais il ne s'agit pas en soi de la psychologie positive. Même si la pensée positive est une base complémentaire à la psychologie positive.
La psychologie positive avance avant tout le fait comme le dit Seligman dans la citation proposée par Aubépine que les personnes les plus heureuses sur du long terme sont avant tout des personnes qui ont trouvé un sens à leur vie et qui sont engagées à chaque instant dans cette direction avec passion.
C'est pourquoi je reviens personnellement régulièrement avec des exercices de réflexion et des défis de passage à l'action en lien avec des actions pour le monde, ou bien sous forme de binôme par exmeple comme en ce moment, pour permettre à chacune des participante non pas de juste lire des théories, mais bien de ressentir par elles-mêmes les choses, des déclics qui leur permettront de trouver petit à petit leurs propres forces, leurs propres moyens de ressentir ce flow et de trouver le sens qu'elles donnent à leur vie !
Je suis par exemple tellement heureuse de lire quand l'une d'entre elle décrit à la fin d'un défi ou d'un tournoi ou d'un exercice que c'est incroyable pour elle d'avoir pris conscience qu'elles étaient capable de faire telle ou telle chose, puis ensuite d'avoir pris autant de plaisir à le faire et d'avoir envie ensuite d'aller encore plus loin et de s'engager dans telle ou telle action chez elles, en dehors du site !
Bref, je le rappelle encore une fois, chacune est libre de suivre ces défis, tournois, exercices proposés sur mon blog et sur ceux d'autres fills de plus en plus nombreuses qui, loin de suivre un mouvement sectaire, trouvent à leur tour beaucoup de plaisir et de sens à aider leurs amies à ressentir ce qu'elles même ont pu ressentir à un moment donné !
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Peut-être . Sauf que les laboratoires de recherche médicale n'ont pas l'autorisation de tester leurs nouveaux traitements directement sur les patients. En outre, il existe des protocoles (phase 1, phase 2, phase3 ) de tests sur l'humain avant que le médicament ne soit commercialisé.
Rien de tel en psychologie et c'est compréhensible. N'empêche ! les nouvelles psychothérapies peuvent faire autant de dégâts sur l'individu qu'une mauvaise molécule.
Par ailleurs, l'action anti-dépressive de la psychologie positive est fortement décriée par plusieurs auteurs qui y voient plutôt un facteur aggravant.
Tout à fait les protocoles de psychologie ne sont pas les mêmes que ceux de la recherche médicale, mais ils existent bel et bien et dans le respect éthique des recherches en sciences humaines, comme toutes les recherches en psychologie comportementale, cognitive, sociale, etc.
Aucune méthode miraculeurse ne fait jusqu'à présent l'unanimité, il suffit de voir la guerre entre les psychologues cliniciens et les psychanalistes, entre autre..
Lorsque l'on lit tous les témoignages de personnes qui se sont remises d'un état dépressif par exemple, c'est intéressant de constater que si pour certains une analyse a été efficace, pour d'autres non, si pour certains une thérapie comportementale a été efficace, pour d'autres non, etc.
La psychologie positive a cependant mis en évidence un point commun entre les personnes ayant suivi un traitement efficace : leur croyance en leur traitement.
L'action de n'importe quel traitement peut donc s'avérer plus ou moins efficace sur une personne selon son niveau de croyance (conscient et inconscient) en ce traitement.