ma grand-mère lavait au lavoir le petit linge, sinon il y avait la lessiveuse  qu'on chauffait sur le gaz pour tout ce qui devait bouillir, mais ensuite il fallait qu'elle aille rincer au lavoir  été comme hiver c'était l'eau du ruisseau et elle était froide comme tu dis loloco.

Quelle vie les pauvres femmes

Oui c'est domage loloco, j'aurais bien aimé te voir petite fille en costume régional

ah , oui !!! un spectacle de noel avec un clown en maternelle, la ma maman a une photo, mais j'ai pas de scan!!!!

Merci djinn et loloco de bien vouloir partager vos souvenirs d'enfance, continuez.

Pour la "douche" on mettait un tub (on prononçait teub) derrière le paravent, il était en zinc c'était comme une grande cuvette ronde et large avec un grand bec verseur pour la vider.  Mon père le posait dans l'angle entre la cuisinière sur laquelle il y avait un grand faitout contenant l'eau qui chauffait et l'évier et derrière le paravent. Après le savonnage au gant de toilette et le savonnage des cheveux on prenait de l'eau chaude dans le faitout a l'aide d'une casserole on ajoutait de l'eau froide pour ne pas se bruler et on s'arrosait avec !!!  C'était bon cette eau chaude qui coulait sur le corps, différent d'une douche actuelle.

Quand nous étions petits, le soir on écoutait la musique avec radio qui contenait aussi un tourne disque (dans ce genre) et je me souviens qu'en entendant une très belle chanson j'ai voulu arrêter la radio en espérant que la chanson recommencerait (j'étais innocente) et bien sûr je me suis fait engueuler car la chanson était finie quand Papa a ralumer la radio.

c'est un très beau texte djinn

Lorsque j'étais enfant, nous habitions la maison de mon grand-père décédée et j'ai un vague souvenir de ma grand-mère vêtue tout de noir assise sur une chaise dans la cour au soleil ... elle ne parlait jamais ! Etait-elle déjà malade ? Elle résidait au rez de chaussée de la maison. Devant la maison, un gros tas de sable qu'utilisait Papa pour faire quelques travaux et dans lequel nous jouions avec des seaux, pelles et rateaux en métal zingués. Derrière la maison un grand jardin entouré d'un grand mur où poussaient framboisiers, poirier en espalier, etc... et au milieu un verger planté d'arbre fruitier. Nous montions à la maison par un escalier en bois et arrivions sur une terrasse d'où nous dominions le quartier et d'où nous pouvions entendre les trains et voir les panaches de fumées noires de ces trains en partance pour le Jura. Nous rentrions ensuite dans la maison par une terrasse fermée dons des carreaux des fenêtres étaient entourés de mosaïques vertes bleues et oranges d'où nous pouvions apercevoir la voisine dans on jardin. Et lorsque quelques odeurs nous arrivait, nous disions "ah, la Mère C... arrose les topinambours" parce qu'elle utilisait les eaux sanitaires de sa maison. Je n'ai guère de souvenir des pièces mais je me rappelle la chambre des enfants où 5 lits étaient alignés avec le même modèle de dessus de lit avec des franges bleus pour les garçons et roses pour nous les deux filles. La machine à laver en bois utilisait tout l'espace d'une pièce d'eau et cette machine était surmontées d'une partie ou deux rouleaux en caoutchou ou mes parents à tous les deux faisaient passer les draps pour les essorer et ensuite les faire sècher sur les fils métalliques dans le jardin. La grand-mère étant partie pour d'autres cieux, nous avons dû partir dans un autre quartier de la ville où mes parents ont fait bâtir leur maison de plain-pied, un peu plus petite où chacun avait sa chambre et où ma salle de bain avait un baignoire ; le wc n'était plus à la turc (plus peur qu'une bête sorte du trou !). Nous étions en 53 , l'avant dernier frère (6ème enfant est né) et nous avons connu la belle machine à laver blanche avec un hublot devant et le réfrigérateur vert clair, nous étions en juin et il faisait très chaud.

les wc à la turque de Jackicotte m'ont rappelé ceux qui étaient à l'école primaire. Dans le coin du préau il y avait une porte intégrale derrière laquelle se trouvait un wc avec siège pour l'institutrice interdit aux enfants et juste à côté deux portes a battant ? a ressort ? je ne sais pas comment on les appelle, elles se refermaient automatiquement et elles n'allaient ni jusqu'en bas au sol ni jusqu'en haut ce qui fait que les garçons en sautant pouvaient nous appercevoir et les trop petits se couchaient par terre.  Dans la pièce en ciment une grande marche au fond et percée d'un trou nous étions sensés y monter pour faire mais tout les petits avaient peur non pas de la bête comme Jackicotte mais de tomber dans le trou noir - je vous rassure, nous n'aurions pas pu y passer -  alors tous les petits restaient devant la marche, car il y avait une rigole qui donnait dans le trou. Nous rentrions à plusieurs et un jour une grande qui était sur la marche a fait pipi jusque sur mes fesses car j'étais juste en dessous, de ce jour là je n'ai plus jamais mis les pieds dans ces wc, j'attendais de rentrer à la maison

désolée djinn mais ton histoire m'a fait rire, enfin juste la gifle ( ça aurait été maintenant aïe aïe aïe ! ), j'espère que tu n'as pas eu de problèmes en retrouvant Mme Feron comme directrice