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Coucou je passe vous faire un coucou .
Nous avions.s une réunion SEP ce matin et après nous avons mangé au resto nous étions 9 . Beaucoup s'étaient faits excusez malade etc.
Je vous mets ce texte que j'aime beaucoup .
Je vous souhaite une bonne soirée à toutes mon ordi rame donc je fais avec le téléphone pff les yeux
Bises à toutesc
Ce jardin là.
Il était un grand jardin, le grand jardin de la vie.
Il avait jailli, un jour d'hiver, au détour d'une rencontre.
Le père jardin et la mère jardin avaient fait ce qu'ils croyaient le mieux pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l'engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
Ils surveillaient jalousement les pousses. Si quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient
« les autres » ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n'était pas nécessaire de parler, d'exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l'abri de
« l'extérieur ».
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans être entendu.
Devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de bons outils, qui s'appelaient:
-oser se dire
-oser dire non
-oser recevoir
-oser demander
se relier à soi et aux autres, et d'autres encore.
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes et ses désirs jamais dits, les souffrances, les blessures.
C'était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d'aller plus loin, vers l'eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s'autorisa enfin à être « l'auteur » de sa vie.
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre qui pouvait enfin laisser venir en elle un
autre regard, d'autres possibles.
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin, une infinie tendresse, pour le jardinier de la vie.