Le sucre, c’est quoi?
Dans son acceptation large, le sucre est l’équivalent du terme « glucide ». Il est présent dans beaucoup d’aliments que nous consommons (à des degrés différents):
-Sucres, confiseries, gâteaux, … (sous forme de saccharose, fructose ou glucose)
-Fruits (sous forme de fructose)
-Céréales (pâtes, pain, riz, …), pommes de terre, légumes… (essentiellement sous forme d’amidon)
-Produits laitiers (sous forme de lactose)
-….
Les cours de S.V.T. sont déjà loin? Petit rappel. Une fois ingurgité, le glucide sera transformé en glucose. Le glucose permet à nos cellules de produire de l’énergie: les muscles et le cerveau en particulier carburent au glucose. En d’autres termes, les glucides sont absolument nécessaires à notre bon fonctionnement.
Alors, où est le problème?
Tous les glucides ne se valent pas. Et en particulier, le sucre raffiné et tous ses avatars (attention, ils sont nombreux : yaourts sucrés, compotes sucrées, desserts, glaces, gâteaux, confiseries, barres de céréales, sirops, sodas, confitures, céréales industrielles, sauces salade toutes prêtes, ketchup, plats industriels, …. ) ont des impacts négatifs sur notre santé.
D’abord, et cela ne surprendra personne, il a une fâcheuse tendance à faire prendre du poids, avec l’ensemble des conséquences sur la santé que cela comporte (diabète de type II, maladies cardio-vasculaires,…). En effet, l’ingestion d’aliments qui contiennent du sucre raffiné et plus généralement d’aliments avec un IG élevé provoque une hyperglycémie (montée brutale du taux de glucose sanguin). Or, lorsque la glycémie augmente brusquement, l’insuline, une hormone chargée d’équilibrer le taux de sucre dans le sang, augmente fortement et transforme le glucose en graisse.
Par ailleurs, il a été observé lors d’une étude sur plus de 6 000 participants que les adultes qui consommaient le plus de sucre, notamment au travers de nourritures industrielles ou transformées, avaient des taux plus élevés de triglycérides dans le sang, ces lipides faisant partie des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires.
Une étude portant sur 4528 participants a observé que la consommation de 74 g. de fructose par jour, soit l’équivalent d’environ 2,5 canettes de boissons gazeuses, augmentait les risques de souffrir d’hypertension jusqu’à 90%.
Enfin, une méta-analyse regroupant les résultats de huit études a conclu que la consommation régulière de boissons gazeuses était associée à un plus haut risque de développer le diabète de type II. Les participants qui consommaient le plus de ces boissons gazeuses avaient 26% plus de risques que ceux qui en consommaient le moins.
Bref, le sucre raffiné et ses avatars doivent être sévèrement limités pour notre santé.
Alors pourquoi avons-nous cette fameuse envie de sucre?
Sur le plan neurologique,
- Le goût sucré semble indiquer aux primates et humains, la valeur énergétique des végétaux, d'où le plaisir qui lui est associé. Cela était bénéfique lorsque nous ne mangions pas nécessairement à notre faim et que le sucre provenait essentiellement des fruits et légumes. Cela devient délétère lorsque nous mangeons déjà trop et que le sucre est raffiné.
- Par ailleurs, la plupart des plantes toxiques sont amères, donc instinctivement le sucre nous parait « sans danger ».
Sur le plan psychologique, de nombreux facteurs nous font associer le sucre au plaisir ou à la récompense :
-L’éducation parentale: « privé de dessert », « un bonbon si tu es sage »…ça vous rappelle quelque chose?
-La publicité: « un Mars et ça repart », Coca Cola « Life », …
-Nos souvenirs primaires: par exemple, le lactose dans le lait maternel qui réconforte…
Où en est-on?
Nous sommes en totale surconsommation de sucres raffinés : nous sommes passés d’une consommation de 5kg/an/habitant en 1850 à près de 35kg/an/habitant aujourd’hui! Cette surconsommation ne provient pas nécessaire du sucre consommé directement mais des sucres incorporés aux sodas, confiseries, laitages et desserts industriels ainsi que des sucres dits « cachés », qu’on retrouve dans les aliments qui ne s’apparentent pas de prime abord à des sucreries (soupes industrielles, petits pois en conserve, sauces toutes prêtes…). A titre d’exemple, une canette de soda sucré contient en moyenne 10 cuillères à thé de sucre; une cuillère à soupe de ketchup contient une cuillère à thé de sucre.
L’OMS, qui a dernièrement revu ses prescription à la baisse (mars 2014), estime qu’un adulte devrait consommer au maximum 25g de sucre par jour. Aujourd’hui, en France, nous consommons en moyenne 100g, ce qui est 4 fois la quantité recommandée.
Le sucre, c’est quoi?
Dans son acceptation large, le sucre est l’équivalent du terme « glucide ». Il est présent dans beaucoup d’aliments que nous consommons (à des degrés différents):
-Sucres, confiseries, gâteaux, … (sous forme de saccharose, fructose ou glucose)
-Fruits (sous forme de fructose)
-Céréales (pâtes, pain, riz, …), pommes de terre, légumes… (essentiellement sous forme d’amidon)
-Produits laitiers (sous forme de lactose)
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Les cours de S.V.T. sont déjà loin? Petit rappel. Une fois ingurgité, le glucide sera transformé en glucose. Le glucose permet à nos cellules de produire de l’énergie: les muscles et le cerveau en particulier carburent au glucose. En d’autres termes, les glucides sont absolument nécessaires à notre bon fonctionnement.
Alors, où est le problème?
Tous les glucides ne se valent pas. Et en particulier, le sucre raffiné et tous ses avatars (attention, ils sont nombreux : yaourts sucrés, compotes sucrées, desserts, glaces, gâteaux, confiseries, barres de céréales, sirops, sodas, confitures, céréales industrielles, sauces salade toutes prêtes, ketchup, plats industriels, …. ) ont des impacts négatifs sur notre santé.
D’abord, et cela ne surprendra personne, il a une fâcheuse tendance à faire prendre du poids, avec l’ensemble des conséquences sur la santé que cela comporte (diabète de type II, maladies cardio-vasculaires,…). En effet, l’ingestion d’aliments qui contiennent du sucre raffiné et plus généralement d’aliments avec un IG élevé provoque une hyperglycémie (montée brutale du taux de glucose sanguin). Or, lorsque la glycémie augmente brusquement, l’insuline, une hormone chargée d’équilibrer le taux de sucre dans le sang, augmente fortement et transforme le glucose en graisse.
Par ailleurs, il a été observé lors d’une étude sur plus de 6 000 participants que les adultes qui consommaient le plus de sucre, notamment au travers de nourritures industrielles ou transformées, avaient des taux plus élevés de triglycérides dans le sang, ces lipides faisant partie des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires.
Une étude portant sur 4528 participants a observé que la consommation de 74 g. de fructose par jour, soit l’équivalent d’environ 2,5 canettes de boissons gazeuses, augmentait les risques de souffrir d’hypertension jusqu’à 90%.
Enfin, une méta-analyse regroupant les résultats de huit études a conclu que la consommation régulière de boissons gazeuses était associée à un plus haut risque de développer le diabète de type II. Les participants qui consommaient le plus de ces boissons gazeuses avaient 26% plus de risques que ceux qui en consommaient le moins.
Bref, le sucre raffiné et ses avatars doivent être sévèrement limités pour notre santé.
Alors pourquoi avons-nous cette fameuse envie de sucre?
Sur le plan neurologique,
- Le goût sucré semble indiquer aux primates et humains, la valeur énergétique des végétaux, d'où le plaisir qui lui est associé. Cela était bénéfique lorsque nous ne mangions pas nécessairement à notre faim et que le sucre provenait essentiellement des fruits et légumes. Cela devient délétère lorsque nous mangeons déjà trop et que le sucre est raffiné.
- Par ailleurs, la plupart des plantes toxiques sont amères, donc instinctivement le sucre nous parait « sans danger ».
Sur le plan psychologique, de nombreux facteurs nous font associer le sucre au plaisir ou à la récompense :
-L’éducation parentale: « privé de dessert », « un bonbon si tu es sage »…ça vous rappelle quelque chose?
-La publicité: « un Mars et ça repart », Coca Cola « Life », …
-Nos souvenirs primaires: par exemple, le lactose dans le lait maternel qui réconforte…
Où en est-on?
Nous sommes en totale surconsommation de sucres raffinés : nous sommes passés d’une consommation de 5kg/an/habitant en 1850 à près de 35kg/an/habitant aujourd’hui! Cette surconsommation ne provient pas nécessaire du sucre consommé directement mais des sucres incorporés aux sodas, confiseries, laitages et desserts industriels ainsi que des sucres dits « cachés », qu’on retrouve dans les aliments qui ne s’apparentent pas de prime abord à des sucreries (soupes industrielles, petits pois en conserve, sauces toutes prêtes…). A titre d’exemple, une canette de soda sucré contient en moyenne 10 cuillères à thé de sucre; une cuillère à soupe de ketchup contient une cuillère à thé de sucre.
L’OMS, qui a dernièrement revu ses prescription à la baisse (mars 2014), estime qu’un adulte devrait consommer au maximum 25g de sucre par jour. Aujourd’hui, en France, nous consommons en moyenne 100g, ce qui est 4 fois la quantité recommandée.