En dehors des enzymes et des hormones, c’est tout simplement le regard de l’autre qui peut nous pousser à perdre des kilos. Ou l’envie que l’autre nous regarde, comme en témoigne Raphaëlle, 34 ans. « C’était il y a quatre ans. Je venais de dépasser les 100 kilos. Un jour, chez l’épicier, la vendeuse m’a demandé si nous étions ensemble, moi et le très beau jeune homme qui me suivait dans la queue. J’ai regardé mon voisin d’un air gourmand et j’ai dit : “Pas encore.” Gêné, il a fait comme s’il n’avait rien entendu…
Un déménagement et trente kilos de moins plus tard, je faisais la queue dans une boulangerie quand la vendeuse m’a demandé si nous étions ensemble, moi et le superbe inconnu qui était derrière. Il m’a regardé d’un air coquin et a dit : “Pas encore.” J’ai souri. Le regard de l’autre a joué dans ma vie un rôle de détonateur. L’envie de plaire m’a amenée à réussir mon régime et à perdre des kilos. »