Face à l’ampleur du problème, des mesures ont été prises dans les grandes agglomérations et commencent à porter leur fruits : ainsi en 2000, les indicateurs de pollution ambiante (dite "de fond") suivis en Ile-de-France ont tous évolué à la baisse. Ce résultat s’explique par différentes initiatives : parmi elles, la « journée sans voitures » (72 villes françaises ont participé à l'opération le 22 septembre 2003, dont Paris, avec 188 km fermés à la circulation) ou les pastilles vertes sur les véhicules moins polluants (pour indiquer leur adéquation avec les normes écologiques en vigueur). L’idée d'instaurer un péage urbain à l'entrée de Paris, similaire à celui installé aux abords de Londres, est également évoquée.
Mais de nombreux efforts doivent encore être faits, notamment au niveau du traitement des ordures (chaque ménage français produit 370 kg de déchets par an, soit plus de 25 millions de tonnes) et des transports. Paris est cependant un bon exemple dans ce sens, car la pollution y a baissé, et l’agglomération compte 53% de ménages sans voitures, ainsi qu’une diminution de 7% du trafic automobile depuis 2001.