L'objectif dans ce cas, n'est plus la sécrétion de sérotonine, mais bien de dopamine : "La dopamine, c'est l'état d'alerte, l'esprit d'entreprise," indique le docteur Robert Nataf, médecin et biochimiste. "De ce point de vue, le petit-déjeuner glucidique français est à réviser complètement".
" Les enseignants connaissent bien le problème : en fin de matinée, une bonne partie de la classe pique du nez. Une expérience a montré que des élèves accusaient une baisse des performances intellectuelles de 30 minutes à 4 heures après avoir pris un petit déjeuner glucidique (pain, croissants).
Exit les glucides, place nette aux protéines, riche en un acide aminé qui minimise l'action du tryptophane et augmente le niveau de dopamine. "Pour avoir la forme ", confirme le docteur Jean-Paul Curtay, "on a intérêt à prendre un petit déjeuner plus protéique qu'il ne l'est d'ordinaire, et poursuivre par un déjeuner relativement protéique."