La réglementation ne reconnaît le droit à l’appellation des aliments light que pour un produit qui peut faire valoir des atouts nutritionnels, grâce à une teneur réduite ou faible en énergie, en graisses ou en sucres.
Pour s’appeler "light", "à teneur réduite en graisses", ou "à valeur énergétique réduite", les aliments light doivent contenir au minimum 30 % de sucres, de graisses ou de calories en moins que leurs versions classiques. Mais en plus, les aliments light pourront être qualifiés comme ayant une faible valeur énergétique s'ils ne dépassent pas 40 kcal (170 kJ) par 100g pour les aliments solides et 20 kcal (80 kJ) par 100g pour les aliments liquides.
Les édulcorants de tables bénéficieront également de cette appellation, aliment light, s'ils ne dépassent pas la limite de 4 kcal (17 kJ) par portion et à condition qu'une portion donne le même goût sucré que l'ajout d'une cuillère à café de sucre. Alors, vous avez tout compris ? C'est peut-être un peu technique, mais au moins cela l'avantage de mettre des limites nutritionnelles aux excès du marketing.