Ce lien entre consommation de poisson et donc d'oméga 3 et dépression se retrouve aussi au sein d’un même pays. En Finlande, 3200 Finlandais ont été interrogés afin de déceler des symptômes de dépression. On leur a demandé quelle avait été leur consommation de poisson au cours des six derniers mois. Résultat : ceux qui mangent du poisson moins d’une fois par semaine sont davantage exposés à la maladie dépressive (+ 31 %) que ceux qui en mangent plusieurs fois par semaine. Cette tendance est plus marquée chez les femmes.
Plusieurs études ont montré que les personnes qui souffrent de dépression présentent une carence sérieuse en oméga 3. Ceci s’observe dans le sang, dans les membranes des globules rouges (plus le taux d’oméga 3 dans les globules rouges est faible, plus la dépression est sévère) et dans le tissu adipeux. L’analyse des acides gras dans le tissu adipeux est intéressante car elle fournit des données à long terme.