La vérité viendrait, encore une fois des enfants. Et surtout de ceux hyperactifs, qui nous aident à comprendre le lien entre l’alimentation et notre comportement.
Jusqu’à présent, on croyait en effet que le sucre (glucides) était à l'origine de leur agitation, mais on confondait simplement la cause et l'effet : les glucides font grimper le nombre de neurotransmetteurs appelé « sérotonine », qui joue le rôle de calmant. Ces enfants souffriraient donc d'une carence chronique en sérotonine qu'ils chercheraient à compenser par un apport de sucré.
Ce que nous découvrons chez les enfants peut être étendu à une large part de la population : les boulimiques, les femmes qui souffrent de syndrome prémenstruel par exemple, pourraient bien être dans le même cas.