Or en l'absence d'insuline résiduelle (chez le mince), l'énergie du repas est totalement orientée vers le brûlage. C'est le phénomène de la thermogenèse. Mais lorsqu'il y a de l'insuline résiduelle, cet hyperinsulinisme va activer un processus métabolique appelé la lipogenèse consistant à orienter une partie de l'énergie du repas vers le stockage (sous forme de graisse), au détriment du brûlage.
Or l'expérience a montré, (et je fus le premier au monde à le faire, ce qui donna lieu à la publication de mon premier livre en 1986) que la consommation de glucides à index glycémiques bas chez une personne en surcharge (donc hyperinsulinique) entraînait une glycémie suffisamment faible pour que la réponse insulinique soit juste nécessaire sans être excessive.
Dans ce cas, toute l'énergie du repas était bien brûlée et de surcroît le processus de la lipolyse était activé, lequel consiste à faire sortir les graisses de leurs réserves pour les brûler, ce qui entraîne l'amaigrissement.