Quand il fait froid, notre organisme a besoin de plus de calories pour se maintenir à une température constante et normale de 37 °C environ. D’où l’habitude, prise par nos ancêtres, de préparer, pendant la saison froide, des plats plus roboratifs, à la fois plus caloriques et plus gras. L’hiver, ils préparaient donc notamment des plats en sauce associant protéines, féculents et matières grasses mais aussi des gratins, des plats à base de fromage (raclette, fondue…). Cela se justifiait autrefois car les organismes étaient soumis à rude épreuve : ils dépensaient plus d’énergie pour résister aux températures basses.
Mais aujourd’hui, les choses sont différentes : résister au froid n’est plus notre problème numéro 1 ! Tous nos lieux de vie sont chauffés, que ce soient les appartements, les maisons, les bureaux, les voitures et même les transports en commun. Bref, il apparaît inutile de manger plus en hiver pour apporter plus d’énergie à l’organisme. Et pourtant, on continue d’adorer ces bons petits plats d’hiver qui, dit-on, nous réchauffent. D’où un apport supplémentaire de calories, et donc une prise de poids inévitable !